FIA : Carlos Sainz renonce à la course à la présidence
Contre toute attente, Carlos Sainz renonce à se présenter aux prochaines élections de la présidence de la FIA.
Le suspense n’aura pas duré. Après avoir laissé entendre qu’il pourrait se lancer dans la bataille pour diriger la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), Carlos Sainz a finalement décidé de jeter l’éponge. Le double champion du monde de rallye passe son tour pour le moment.
Pas de candidature à la FIA pour le champion espagnol
L’Espagnol de 63 ans, double champion du monde des
rallyes (1990 et 1992) et figure incontournable du rallye-raid, a officialisé ce
mercredi son retrait de la course à la présidence de l'instance
dirigeante du sport automobile mondial, la FIA.
Dans un communiqué, Carlos Sainz explique avoir longuement
pesé le pour et le contre. « J’ai consacré ces
derniers mois à m’informer et à évaluer en profondeur les défis
liés à un tel poste. Après réflexion, je considère que le contexte
actuel ne permet pas de construire sereinement une candidature
solide ». Autrement dit, le pilote espagnol semble
fermer la porte à ce poste pour le moment. Mais ses
déclarations n’exclues pas une éventuelle candidature pour les
années futures.
L’Espagnol, quadruple vainqueur du Dakar,
admet aussi que sa préparation pour la prochaine édition du
rallye a pesé dans la balance. Son actuel planning aurait
eu du mal à se combiner avec la présidence de la FIA, un poste
important et chronophage. Mais alors, si Carlos Sainz ne se présente
finalement pas, qui reste-t-il pour ce poste ?
Mohamed Ben Sulayem sans rival... pour l’instant
Ce retrait de Carlos Sainz clarifie les
choses à l’approche de l’élection prévue le 12 décembre
prochain. Pour l'heure, l'actuel président, l'Émirati
Mohamed Ben Sulayem, reste le
seul candidat officiellement en lice pour briguer un nouveau mandat
à la tête de la FIA. Rappelons qu’il dirige déjà cette instance
depuis 2021.
Et pour le moment, aucun autre prétendant sérieux ne s’est
manifesté à ce jour. Carlos Sainz ne ferme cependant pas
totalement la porte à un engagement futur dans les coulisses du
sport automobile. Très respecté dans le paddock et fort
d’une solide expérience en compétition, il pourrait revenir dans le
jeu dans les prochaines années, si les conditions s’y prêtent.
Le président de la FIA est à la
tête de l'instance qui régule les compétitions automobiles
mondiales. De la Formule 1 au WEC, en passant par le rallye et
les séries électriques. Avant Mohamed Ben Sulayem,
le poste a été occupé par Jean Todt (2009-2021),
connu pour avoir renforcé la sécurité et soutenu l'électrification
via la création de la Formule E. Ben Sulayem, de son
côté, s'est retrouvé ces derniers mois au cœur des débats sur la
gouvernance en F1. Notamment sur la question des plafonds budgétaires et sur les
conditions d'entrée d'éventuelles nouvelles équipes.



