Ferrari F80 : nos petits détails préférés sur cette nouvelle hypercar

Publié le 19 octobre 2024 à 10:00
Mis à jour le 22 octobre 2024 à 12:37
Nouvelle Ferrari F80 (2025)

La toute nouvelle Ferrari F80 a fait sensation. Voici alors les petits détails les plus amusants à son sujet.

La toute nouvelle F80 est la dernière hypercar de Ferrari. Jusqu’ici connu sous le nom de F250, elle est enfin réelle. Et nos hypothèses se sont confirmées. Exit le V12 atmosphérique ou hybride. Il est remplacé par un V6 hybride bi-turbo qui développe une puissance totale de 1.200 chevaux. C’est désormais l’heure de faire le point sur quelques détails, peut-être oubliés.

Rupture avec l’histoire de Ferrari ?

Les puristes vont se plaindre de la perte du célèbre V12 atmosphérique. Mais ce V6 a du pedigree. Il est étroitement lié au moteur qui a propulsé la voiture de course 499P vers deux victoires consécutives aux 24 Heures du Mans. Le 0 à 100 km/h est annoncé en 2,15 secondes tandis que la vitesse de pointe est « supérieure à 350 km/h ». Et c’est un événement chez Ferrari.
Cela n’arrive qu'une fois par décennie et se sera le fleuron de la marque pour les (10) années à venir. En faisant le tri entre les innovations et tous les petits détails, voici en bref, les informations les plus fascinantes de la nouvelle F80.
Les trois dernières hypercars de Ferrari (LaFerrari, Enzo et F50) ont toutes été propulsées par des moteurs V12. Mais la F80 a divisé le nombre de cylindres par deux. Le F163CF est un V6 à 120 degrés apparenté aux moteurs de la 296 GTB et de la 499P, victorieuse au Mans. Mais au lieu des 663 chevaux du moteur à combustion de la 296, les composants thermiques de la F80 développent 900 chevaux et 850 Nm de couple. Et c'est sans compter sur l’assistance hybride.

De la puissance à ne plus savoir quoi en faire

La 296 GTB est une pure propulsion, mais la F80 adopte une configuration à trois moteurs. Tout comme la SF90 Stradale en sommes. Deux moteurs à l'avant délivrent jusqu'à 286 chevaux aux roues avant. Ils offrent un système de vectorisation du couple. Ferrari affirme que le surpoids de l’hybride est de 14 kg de moins que sur la SF 90. Un troisième moteur offre 81 chevaux de plus aux roues arrière.
L'ajout de la puissance hybride confère à la F80 une puissance combinée de 1.200 chevaux, contre 830 chevaux pour la 296 GTB. Cela fait de la F80 la première hypercar à transmission intégrale de Ferrari. Mais aussi la plus puissante des autos de la marque. Mais ça, vous le saviez forcément. Petite anecdote, la F80 ne dispose pas de mode 100% électrique. En même temps, ce n’est pas le but.
Ferrari a adapté le boost du groupe motopropulseur pour imiter la sensation d'un moteur atmosphérique. Malin, non ? Une fois activée, le pilote effectue un tour d'observation du circuit de son choix et la F80 enregistre les courbes et les lignes droites. Ainsi, elle détermine où le boost électrique pourrait être le plus utile. Le tour suivant, tout est prêt. N’est-ce pas une invitation à rouler sur circuit ?

Une Ferrari plus aérodynamique que jamais

Contrairement à McLaren, qui utilise un châssis en carbone sur toutes les voitures de sa gamme, Ferrari s'en tient à l'aluminium pour ses voitures de route de série. Elle réserve donc la technologie composite aux voitures comme la F80. Mais l'aluminium, qui absorbe mieux l'énergie d'un choc, est toujours utilisé ici pour les parties avant et arrière du châssis. Nous avons déjà vu à plusieurs reprises le museau à visière noire de la F80. Celle-ci est inspirée de la Daytona.
Il est apparu sur le SUV Purosangue et également sur la très récente Daytona SP3, ou encore la 12 Cillindri. Ferrari affirme que le design de la F80 offre des indices sur la direction que prend le langage stylistique de la marque. Nous pouvons donc nous attendre à ce que la bande noire devienne une « carte de visite » du Cheval Cabré. Mais la 365 GTB/4 Daytona n'est pas la seule Ferrari classique à laquelle le chef du design Flavio Manzoni et son équipe se sont inspirés.
Les ailes avant carrées sont directement tirées de la F40. Et tout cela est bien utile. Si la Porsche 911 GT3 RS génère 860 kg d'appui à 285 km/h, la F80 atteint 1.000 kg d’appui à seulement 250 km/h. Ce résultat est obtenu grâce à une combinaison de gestion du flux d'air à travers et au-dessus du nez, via le diffuseur arrière et par la modulation d'un aileron arrière actif. Bref, de la vraie soufflerie.

Pour prendre soin des passagers

Qui n’a jamais été absorbé par une belle route sinueuse ? Au point d’en oublier votre passager ? Eh bien, Ferrari a conçu la F80 pour que vous ressentiez cette sensation dès que vous vous glissez derrière le volant.
Alors que le conducteur dispose d'un siège baquet rouge réglable, le siège passager est reculé. En plus de sa position, le siège est recouvert des mêmes couleurs sobres que le reste de l’habitacle. Cela signifie que l’hypercar veut vous donner le sentiment d’être à bord d’une monoplace. Ferrari l'appelle un « +1 ». La marque italienne a même incliné la console vers le conducteur.
À tel point que le passager aura du mal à voir les commandes de chauffage numériques, ou le commutateur de la boîte de vitesses. Il y a aussi le volant dont les paramètres devraient également être destinés à d'autres modèles. C'est une excellente nouvelle car il est doté de boutons physiques à l’ancienne. Pas de boutons tactiles comme sur la SF90 et la 296. De quoi certainement satisfaire les puristes de la marque.

Ferrari se met à l’impression 3D

La F80 partage son moteur avec la 296, mais c'est le SUV Purosangue qui donne un coup de main en ce qui concerne la configuration de la suspension. Vous ne trouverez pas d'amortisseurs à tige de poussée comme sur une voiture de course ou de triangles imprimés en 3D comme sur le Purosangue. Mais les deux voitures partageant se passent de barres anti-roulis conventionnelles.
À la place, quatre moteurs électriques de 48 volts maintiennent la carrosserie parfaitement à plat dans les virages. De quoi minimiser les effets du transfert de masse. Ferrari a également travaillé avec Brembo pour mettre au point des freins en carbone CCM-R Plus de nouvelle génération. Ils offriraient une résistance mécanique deux fois supérieure et une conductivité thermique de 300% supérieure à celle des anciens freins en carbone.
Seul hic, la F80 coûte environ 3,9 millions de dollars. Heureusement pour la marque italienne, le monde ne manque pas de passionnés prêts à investir autant. D’autant que Ferrari affirme qu'elle ne construira que 799 exemplaires. C’est tout de même plus que les 499 exemplaires de la LaFerrari. Bien que Maranello n'ait pas confirmé qu'une version Aperta Spider suivra, on peut déjà parier qu’elle verra le jour. Mais quand ?

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À propos de l’auteur
Hugo Quintal
Hugo Quintal
Passionné d'automobile depuis le plus jeune âge, je me suis spécialisé dans le journalisme auto lors de mes études. Mon truc à moi ? Les nouveautés, les technologies, la performance... Des passions dans la passion que j'ai découvertes en essayant tout ce qui roule sur cette planète. Quand je n'écris pas et que je ne suis pas derrière un volant... Je suis sur l'eau, en Kite ou en Wakeboard.
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