Lotus dément les rumeurs sur un projet qui fait polémique…
Depuis plusieurs jours, des rumeurs persistantes évoquent un vaste remaniement des usines de Lotus. Qu'en est-il vraiment ?
La rumeur fait de plus en plus de bruit. Lotus serait sur le point de fermer son site de production emblématique d’Hethel, en Angleterre, moins de trois ans après y avoir investi plus de 100 millions de livres sterling. Cependant, le constructeur a clarifié sa position…
Lotus : un transfert de production ?
En 2022, le constructeur inaugurait cette nouvelle unité de
fabrication ultramoderne. Présentée comme l'un des
facteurs de son renouveau
industriel et la garantie de préserver des
centaines d’emplois locaux, cette usine devait
notamment assembler la Lotus Emira, dernière sportive
thermique avant l’électrification totale de la
gamme. L’opération avait été largement mise en
avant comme un engagement ferme en faveur de
l’ancrage britannique de la marque.
Certains médias britanniques évoquaient un
possible transfert de la production aux
États-Unis. Cette délocalisation répond à une
stratégie de réduction des coûts
logistiques et d’anticipation des droits de
douane imposés par l'administration Trump.
Ces informations ont provoqué une onde de choc,
aussi bien chez les salariés que chez les
passionnés. Tous redoutent de voir
Lotus tourner le dos à son histoire. Pourtant,
qu’ils se rassurent, aucun changement majeur n’est
prévu, du moins pour l’instant...
Lotus : aucune décision n’est actée
Face à la polémique, le constructeur a publié
un communiqué officiel pour calmer les
inquiétudes. Il confirme qu’il « évalue
différentes options pour soutenir sa croissance mondiale »,
mais insiste sur le fait que la
fermeture d’Hethel n’arrivera pas : "Lotus
Cars poursuit ses activités normalement et ne prévoit pas de
fermeture d'usine."
Cependant, selon plusieurs sources industrielles,
Lotus étudierait bien des scénarios de
production complémentaire à l’étranger. Toutefois,
l’usine britannique resterait au cœur des
activités de développement et d’assemblage des
modèles les plus exclusifs. Un porte-parole de
Lotus a déclaré : « Nous restons pleinement engagés en
Grande-Bretagne et dans notre site historique d’Hethel. Les
discussions en cours visent simplement à explorer comment nous
adapter aux évolutions du marché mondial. »
Si le démenti officiel apaise temporairement les craintes, le flou demeure sur l’avenir industriel du site. Lotus devra trouver le juste équilibre entre ses ambitions internationales et son identité britannique...


