L'incroyable casse de Dubaï permet-elle de faire de bonnes affaires ? (+vidéo)

Dans l'émirat du luxe automobile, même les casses ressemblent à des musées. Une vidéo signée Hagerty nous plonge dans l’univers fascinant de la casse la plus exclusive au monde. Une aubaine pour les amateurs de belles mécaniques ? Peut-être. Mais encore faut-il habiter Dubaï et avoir de bonnes compétences en mécanique.

Une casse pas comme les autres à Dubaï

Dubaï est depuis longtemps un paradis pour les passionnés de supercars. Ferrari, Lamborghini, Bugatti, Bentley ou Aston Martin s’y croisent au quotidien, dans les rues comme dans les parkings privés. Bien plus que dans le reste du monde en tout cas. Mais ce que l’on imagine moins, c’est ce qu’il advient de ces joyaux lorsqu’ils sont accidentés, saisis… Ou simplement laissés à l’abandon. C’est là qu’intervient une facette insoupçonnée de la ville : ses casses automobiles.

Une récente vidéo publiée sur la chaîne YouTube de Hagerty, spécialiste des voitures de collection, nous emmène dans un lieu pour le moins stupéfiant. Larry Chen, photographe auto bien connu originaire de Los Angeles, y explore ce qu’il qualifie sans détour de « casse la plus exclusive du monde ».

Dans cette casse, pas de Renault Clio ou de Peugeot 206. Ici, les étagères débordent de supercars et de GT de prestige. Ferrari, Corvette, Porsche, Bentley, Aston Martin… mais aussi muscle cars américaines et SUV ultra-branchés comme le très récent Lotus Eletre. Une vision irréelle pour les amateurs d’automobile, qui découvrent une réserve de pièces détachées issues des voitures les plus rares et les plus coûteuses du marché.

Bonnes affaires ou fausse promesse ?

Capots, boucliers, systèmes de freinage carbone-céramique, moteurs complets : tout est là. Pas de doute, on est bien à Dubaï. Le tout est disponible à la vente pour ceux qui souhaitent réparer ou reconstruire des véhicules d’exception, souvent à moindre coût. Mais attention, qui dit haute technologie dit aussi risque de bugs électroniques et autres petits problèmes à anticiper.

La question que soulève cette vidéo, c’est celle de la rentabilité potentielle pour un passionné ou un professionnel cherchant à restaurer une supercar. En théorie, récupérer un moteur V8 ou des éléments de carrosserie en bon état pour une fraction du prix neuf peut sembler une opportunité en or. Même à Dubaï.
Mais dans la pratique, entre les coûts d’importation, la complexité technique de certains modèles et les difficultés liées à l’électronique embarquée… Ces économies peuvent vite se transformer en casse-tête coûteux. Et en galère. Il faut également naviguer dans un environnement réglementaire parfois flou en matière de pièces d’occasion de luxe.

La vidéo vaut largement le détour. On y découvre non seulement l’univers fascinant de cette casse de prestige, mais aussi un reflet du marché automobile démesuré de Dubaï. Un endroit où même les épaves valent une fortune. Reste à savoir si vous êtes prêt à fouiller les rayonnages de ce paradis (caché) pour trouver la perle rare ?