Renaissance en vue pour TVR ?

Tel le Phoenix qui renait de ses cendres, TVR serait-il en train de se relever? C’est en tout cas ce que laisse espérer un teaser publié sur son site internet.
En juillet dernier, c’est tout un pan de l’artisanat automobile
anglais qui tirait sa révérence, avec l’annonce de la fin de
65 ans d’histoire pour TVR. Le milliardaire
russe Nikolaï Smolensky, qui avait fait l’acquisition de la marque
en juillet 2004 estimait que le marché était saturé et que TVR ne
permettrait jamais de refaire du profit. Il faut dire que dès 2006,
la production des Tuscan S et autres Sagaris, derniers modèles
assemblés, avait été arrêtée définitivement.
Officiellement la marque n’était pas censée revenir, les trois
lettres n’étant plus associées qu’à la fabrication d’éoliennes.
Jusqu’à ce mystérieux message sur le site internet du constructeur: "Never say
never".
Espoir possible?
"Ne jamais dire jamais". Cette phrase sonne pour tous les
nostalgiques de la marque comme un véritable espoir de peut-être
voir ces formidables sportives renaître de leurs cendres. Alors
simple coup de communication ou ultime rebondissement dans
l’histoire de la marque de Trevor Wolikinson (fondateur de la firme
en 1947, dont les consonnes du prénom ont donné le nom TVR)?
Il semblerait que la plus grande prudence soit de mise, le site
affichant encore il y a quelques semaines un message moins
encourageant: "Nous supportons les propriétaires de TVR en fournissant des pièces détachées. Cependant
nous ne produisons plus de voitures neuves. De telles rumeurs dans
les médias sont fausses".
Le spectre du canular
Selon le site belge Autofans, mieux vaut se montrer prudent quant à la véracité de cette image. En effet, il rapporte que le site internet serait enregistré par une certaine société de médias appelée "HomePage Media Ltd.", dont on ne sait pas si elle est encore liée à TVR. Vient alors la question de savoir si le nom de domaine n'aurait pas été racheté par de petits malins qui voudraient faire croire à cette résurrection. Difficile à dire pour le moment.


