F1 - Magnussen devrait bien remplacer Maldonado

Pastor Maldonado devrait bien perdre sa place chez Renault, l'argent de PDVSA n'étant pas arrivé. Kevin Magnussen devrait le remplacer.
La place de Pastor Maldonado est menacée chez Renault. L'arrivée de l'argent de
son sponsor, PDVSA, n'est pas encore arrivé et il y a quelques
jours, les dirigeants de l'équipe se sont rendus au Vénézuela pour
discuter avec des représentants de la compagnie pétrolière et
gazière.
Selon Autosport, les discussions ont échoué et Maldonado a
désormais très peu de chances de conserver sa place. Le contrat
devrait être rompu.
Pour le remplacer, le constructeur français aurait intensifié ses
discussions avec Kevin Magnussen pour le remplacer. Le Danois
a disputé la saison 2014 chez McLaren et il en était le pilote de
réserve l'an dernier. Il aurait entamé ses discussions avec Renault
pour être pilote de réserve mais les soucis financiers de Maldonado
auraient changé la donne.
Le contrat pourrait être signé dans les prochains jours. Renault
devrait confirmer le remplacement de Maldonado par Magnussen
mercredi, lors de la conférence de presse de présentation de
l'équipe.
Le départ de Maldonado permettrait également d'éviter une monoplace
portant à la fois les couleurs de PDVSA, son sponsor, et de Total,
partenaire de Renault, deux entreprises rivales, ce que Lotus a
fait en 2014.
Quel avenir pour Pastor Maldonado ?
Après trois saisons chez Williams et deux chez Lotus, la
carrière de Pastor Maldonado est totalement compromise. Depuis ses
débuts en 2011, le Vénézuélien a été très critiqué pour ses nombreuses erreurs mais
l'argent de PDVSA assurait sa présence.
Comme Jolyon Palmer, Pastor Maldonado a signé son contrat avec
Lotus avant le rachat par Renault, en septembre. Le constructeur
souhaitait initialement conserver les deux pilotes. Les 48 millions
de dollars (44 millions d'euros) qu'apporterait le contrat avec
PDVSA aurait également été bénéfique dans une année de
transition.
Pour Maldonado, il ne reste des places que chez Manor, qui ne
pourrait probablement pas refuser une telle somme, mais il faudrait
pour cela que PDVSA puisse apporter des garanties. Le climat
politique est tendu au Vénézuela, avec une crise économique sans
précédent en raison de la chute des cours du pétrole, et le
financement de PDVSA est remis en cause depuis plusieurs mois.


