F1 - Le développement des moteurs autorisé

Le développement des moteurs va rester autorisé pendant la saison 2016, avec plus de jetons de développement. Les anciens V6 seront aussi autorisés.
Avec le groupe propulseur, le développement pendant la saison
devait être interdit. Cela a été le cas en 2014 mais pas cette
année, la FIA ayant omis de fixer une date d'homologation, ce qui a
permis aux motoristes de continuer à utiliser leurs jetons de développement pendant
l'année. Ils ont conservé 32 jetons, mais avec plus de temps de
développement, et Renault doit encore en utiliser 12.
Selon AUTOSPORT, ce développement pendant la saison va rester
autoriser en 2016, alors que la FIA avait d'abord fixé une date
d'homologation au 28 février. Une réunion s'est tenue à Genève
jeudi entre les motoristes et la fédération. Jean Todt, son
Président, était présent, et cette mesure a été décidée.
Le nombre de jetons va rester à 32, alors qu'il devait descendre à
25 pour la saison 2016. Le développement va donc être beaucoup
moins contraint, avec 32 jetons à utiliser toute l'année, contre 25
jusqu'au 28 février. Ce changement pourrait aider Renault et Honda
à combler leur retard.
Le règlement sera donc le même que cette année. Le développement
pendant l'année est cependant autorisé plus tôt, ce qui laisse aux
motoristes un plus grand choix pour utiliser leurs jetons. Certains
pourraient en utiliser peu pendant l'hiver.
Le sort des équipes clientes reste incertain. Les clients de
Mercedes n'auront pas les dernières nouveautés cette année, et Sauber
n'a pas pu utiliser celles de Ferrari.
Des moteurs de l'année précédente autorisés
Les motoristes et la FIA auraient également autorisé
l'utilisation d'un moteur de la saison précédente, dont
l'interdiction a pourtant été confirmée dans les règlements publiés il y a
quelques jours.
Cette mesure pourrait permettre à Toro Rosso d'avoir le V6 Ferrari de l'année précédente. Red Bull
ne devrait cependant pas avoir ce moteur. L'équipe pourrait finalement
rester avec Renault.
La proposition de Bernie Ecclestone d'autoriser une motorisation alternative, un V8 comme avant
2014 ou un V6 bi-turbo avec une KERS, aurait été rejetée. Elle
aurait permis de réduire le pouvoir des motoristes, en assurant aux
équipes la fourniture d'un moteur, mais la FIA aurait validé
l'échec du règlement des groupes propulseurs en l'acceptant.
Avec l'incertitude sur la fourniture des nouveautés aux équipes
clientes et la possibilité qu'elles aient un moteur vieux d'un an,
les écarts entre les équipes pourraient énormément augmenter.
Ces décisions doivent maintenant être validées par la Commission F1
et le Conseil Mondial de la FIA, ce qui devrait être une
formalité.


