F1 - Red Bull se donne jusqu'à fin octobre

Red Bull se décidera sur un départ à la fin du mois d'octobre. L'équipe ne restera impliquée que si elle estime avoir un bon moteur.
Red Bull cherche toujours un moteur pour la saison prochaine.
L'équipe a l'intention de quitter Renault à la fin de la saison, un an avant la fin du
contrat, estimant que des progrès sont impossibles. Mercedes a refusé un accord par crainte de se voir
battu par un concurrent. Ferrari semble
prêt à fournir son moteur, malgré la même crainte d'être devancé, mais ce
pourrait être celui de la saison précédente.
Un tel moteur sera refusé par l'équipe, qui menace donc de partir. La situation n'a pas
semblé avancer mais si une solution n'est pas trouvée avant la fin
du mois, ce départ pourrait être validé. L'équipe l'a annoncé par
le biais de Speedweek, un média propriété de Red Bull dont elle se
sert souvent pour faire passer des messages.
« Nous tentons de trouver un moteur, mais nous n'en n'avons
pas, » a déclaré Dietrich Mateschitz, le propriétaire de Red
Bull, à Speedweek.com. « L'élément pré-requis pour rester est
d'avoir de bons moteurs. »
Il a fixé une date limite pour trouver une solution :
« Quelque part fin octobre, » précise-t-il.
Les visions sont en désaccord
Deux volontés s'opposent pour le moment. Ferrari ne souhaite pas
être battu par un concurrent et Red Bull ne veut pas d'un moteur
qui l'empêcherait de jouer le titre.
Le règlement actuel interdit de fournir un moteur de l'année
précédente mais les motoristes veulent l'autoriser. Red Bull
pourrait bloquer cette décision, puisqu'il faut un accord unanime
pour valider une telle décision dès l'an prochain, mais cela
compliquerait des discussions avec le motoriste. Ferrari souhaite
aussi maintenir le développement pendant l'année en 2016, ce qui ne
doit plus être autorisé. Red Bull a là aussi la possibilité
d'empêcher ce changement mais une nouvelle fois en rendant
difficiles les négociations.
Au delà des discussions, cette polémique met en avant l'immense
pouvoir pris par les motoristes avec l'introduction des groupes
propulseurs. Être le partenaire principal d'un motoriste semble
être devenu une nécessite pour espérer gagner, ce que Ron Dennis,
le grand patron de McLaren, a souvent mis en avant pour justifier
l'accord avec Honda, malgré les difficultés actuelles du
motoriste.


