F1 - Rosberg ironise sur les demandes de Hamilton

Nico Rosberg s'amuse de voir l'importance que la sécurité a pris aux yeux de Lewis Hamilton après la polémique du double drapeau jaune à Budapest.
Depuis 2014, Lewis Hamilton et Nico Rosberg s'affrontent pour le titre. Leur relation est atypique. Ils se connaissent depuis l'adolescence, quand ils étaient en karting, mais ils sont moins proches maintenant qu'ils sont des rivaux directs.
« Il y a des hauts et des bas, » a déclaré l'Allemand à ESPN. « Ca sera forcément toujours difficile, il y a toujours beaucoup de choses qui se passeront et beaucoup de choses en jeu. Nous avons le respect qu'il faut et c'est une bonne bagarre. »
Parmi ces fameuses choses qui se passent, on retrouve évidemment les accrochages de Barcelone, de Montréal et du Red Bull Ring, mais aussi la polémique du double drapeau jaune en qualifications à Budapest. Les drapeaux étaient agité pendant le tour où Rosberg a signé la pole. Rosberg n'a pas reçu de pénalité mais Hamilton a demandé une clarification à Charlie Whiting, le directeur de course, sans en informer Mercedes, déçue par cette démarche.
L'équipe aurait envisagé de priver Hamilton du Grand Prix d'Allemagne après cet épisode. Rosberg assure qu'il ne s'intéresse pas à ça.
« Au début je ne le savais pas (qu'il avait demandé une clarification), et même maintenant je ne me préoccupe pas de tels détails, » assure-t-il. « Ca ne me gène pas, je pense juste que c'est intéressant de voir qu'il est devenu un tel acharné de la sécurité soudainement. Que juste après un double drapeau jaune il décide d'aller voir les gens en poste et d'en discuter. »
Rosberg sous-entend probablement que Hamilton souhaitait le voir pénaliser, mais il ne le confirmera pas : « J'ai juste dit que c'était intéressant, » précise seulement Rosberg. « Bien, il n'est pas connu pour être à ce point acharné sur la sécurité. »
Rosberg croit en ses chances
Hormis les polémiques, le duel entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg se vit surtout en piste. Rosberg sait que le triple champion du monde est difficile à battre.
« Le plus dur ? » questionne Rosberg. « C'est sa vitesse, c'est ça ! » Hamilton a souvent l'avantage sur Rosberg, mais ce dernier ne veut pas se résigner : « Je ne vois pas les choses comme ça, » estime-t-il. « C'est un fait, je peux le battre quand j'ai un bon week-end, mais c'est aussi un fait qu'il m'a battu les deux dernières années au championnat, et qu'il est devant moi en ce moment. Ca veut dire que jusque là il a fait un meilleur boulot. Mais le chemin reste très long et c'est très serré, nous avons fait la moitié de la saison et nous sommes très proches au championnat, donc ça sera une bonne bagarre jusqu'à la fin. »
Rosberg croit en ses chances au championnat : « Je veux tout simplement le battre dans le maximum de courses possible et ensuite nous verrons où nous sommes, » indique-t-il.
Il considère même que sa rivalité avec Hamilton les fait progresser : « Je pense que ça a haussé le niveau pour nous tous, » explique-t-il. « Lewis est un excellent pilote, très performant et l'un des meilleurs en piste. Face à face, nous nous poussons l'un l'autre de plus en plus, et ça hausse bien la barre. »