McLaren : un futur surprenant se prépare en coulisses...

Publié le 28 août 2025 à 17:30
750S Spider

Si McLaren a confirmé que son siège de Woking restera le cœur de ses activités pour les années à venir, le nouveau PDG de la marque n’exclut pas que certaines productions puissent, à terme, être réalisées ailleurs…

Une réflexion qui intervient alors que d’autres marques britanniques, comme Lotus, ont récemment ouvert la voie à un possible éloignement de leurs sites historiques. Un signe que même les plus iconiques des constructeurs britanniques réfléchissent à une stratégie mondiale adaptée aux réalités du marché.

Une industrie britannique sous tension

L’idée d’une production hors du Royaume-Uni ne sort pas de nulle part. Lotus avait déjà secoué l’opinion en laissant entendre qu’elle pourrait abandonner son site historique de Hethel pour traverser l’Atlantique. Le projet a finalement été tempéré par l’intervention des autorités britanniques. Cependant, il a mis en lumière une tendance de fond.
L’heure est aux droits de douane, aux contraintes logistiques et aux coûts croissants. Il devient difficile pour un constructeur de sportives de se limiter à un seul ancrage national.
Dans une période où l’entreprise a dû affronter plusieurs secousses, Nick Collins est devenu PDG en avril dernier. Il est aux commandes de McLaren Automotive et du groupe McLaren. La fusion avec la start-up électrique Forseven et la suppression de 500 postes ont marqué l’année.
>Lors de la Monterey Car Week, Collins a confirmé que le siège de Woking, dans le Surrey, resterait le cœur battant de McLaren. La reine Elizabeth II avait, elle-même, inauguré ces locaux en 2005. Le dirigeant a toutefois laissé entendre que, à terme, une partie de la production pourrait se dérouler ailleurs.
Selon lui, il ne s’agit pas de produire davantage à tout prix, mais de trouver un équilibre. Les objectifs majeurs restent de garder un haut niveau de qualité, d’ajuster la cadence aux besoins réels du marché ainsi que de préserver la valeur des modèles déjà en circulation.

Quelles McLaren produites hors du Royaume-Uni ?

Collins n’a donné aucun détail précis, mais deux scénarios semblent se dessiner. Le premier concerne un futur SUV, projet qui revient régulièrement dans l’actualité de McLaren. Le second touche aux modèles 100 % électriques, désormais au cœur de la stratégie après le rapprochement avec Forseven, jeune entreprise qui revendique une solide expertise dans ce domaine. Produire ce type de véhicules à proximité des marchés les plus dynamiques, comme l’Amérique du Nord ou l’Asie, pourrait offrir un avantage non négligeable en termes de compétitivité et de réactivité.

En d’autres termes, Woking restera le berceau des supercars McLaren, à la fois symbole et vitrine de son savoir-faire. Le discours de Nick Collins marque, cependant, un tournant. Le constructeur est désormais prêt à s’ouvrir au monde et à s’adapter aux réalités de demain. La question est désormais de savoir quel véhicule inaugurera cette nouvelle approche, et si McLaren choisira de suivre l’exemple de Lotus… ou de tracer une voie qui lui est propre.

Source : The Drive

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À propos de l’auteur
Hugo Taupin
Hugo Taupin
Passionné par l'automobile depuis mon plus jeune âge, je suis toujours à l'affût des nouveautés du monde automobile. Je partage les dernières actualités autour de cette sphère. Grand amateur de performance et de pilotage, je saisis chaque opportunité de prendre le volant et de ressentir l'adrénaline sur piste.
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