Nouvelle Bugatti Tourbillon : un design novateur inspiré... d'un oiseau ?
Comment est né le design inédit de la Bugatti Tourbillon ? Découvrez-en plus sur les secrets de fabrication de la nouvelle hypercar...
Dès les années 1930, Jean Bugatti posait les fondations d’une philosophie qui allait marquer l’histoire de l’automobile...
Bugatti Tourbillon : comme un air de faucon pèlerin ?
Avec la Type 57 SC Atlantic, il révolutionne la conception en adoptant le fameux "concept surbaissé" : moteur placé en contrebas et reculé derrière l’essieu avant, permettant d’abaisser capot, poste de conduite et pavillon.
Résultat : une aérodynamique inédite pour son époque. "C’était une révolution. Cette vision guide encore aujourd’hui notre travail sur la Tourbillon : associer vitesse et élégance », rappelle Frank Heyl, directeur du design chez Bugatti, dans la dernière vidéo publiée par la marque de Molsheim.
Pour la nouvelle Tourbillon, l’inspiration provient de la nature. Le faucon pèlerin, maître absolu de la vitesse en piqué, a ainsi servi de modèle pour façonner les courbes de l'hypercar. En réduisant sa surface frontale grâce à ses ailes repliées, l’oiseau optimise sa pénétration dans l’air. De cette observation est née la silhouette fluide et resserrée de la Tourbillon.
La nouvelle machine de Molsheim s’inscrit dans la continuité de la Veyron et de la Chiron, dont elle perfectionne les enseignements. Son objectif est clair : atteindre l’équilibre parfait entre art et performance.
Bugatti Tourbillon : un profil inspiré d’une goutte d’eau
Le profil, inspiré d’une goutte d’eau, réduit la surface frontale et abaisse la silhouette. La cabine, plus étroite que celle de la Chiron, conserve confort et ergonomie. Les sièges sont fixés directement au monocoque en fibre de carbone, abaissant encore la hauteur, tandis que volant et pédales s’adaptent au pilote.
La calandre en fer à cheval, la signature mythique de Bugatti, s’élargit pour la Tourbillon. Elle dirige l’air vers deux radiateurs latéraux, créant une chute de pression qui maximise le rendement aérodynamique dès l’avant.
À l’arrière, l’innovation majeure réside dans un diffuseur géant. Long de près de deux mètres, il canalise l’air sous le plancher avant de l’expulser en haut, en interaction avec les flux d’échappement du moteur V16. Résultat : une force d’appui générée sans recours à un aileron déployé.
"Rien de ce que nous avons accompli avec la Tourbillon n’a été simple", souligne encore Heyl. "De tels résultats n’existent que si l’on adopte cette philosophie dès le premier trait de crayon."
Source : Bugatti