F1 - Grosjean espère être performant à Montréal

Romain Grosjean pense qu'il pourra conserver certains réglages de Monaco sur sa Haas à Montréal. Il sent des progrès sur les freins.
Le Grand Prix de Monaco a été réussi pour Romain Grosjean, avec la huitième place à l'arrivée. Il pense qu'il pourra garder certains réglages sur la Haas à Montréal, malgré les différences entre les deux circuits.
« Nous pouvons conserver de petites choses, des réglages que nous avons essayés, » explique Romain Grosjean. « J'espère que nous aurons un bon package. Evidemment, le Canada est beaucoup plus rapide que Monaco. C'est un circuit urbain, mais très différent de Monaco. On roule avec moins d'appuis à cause des lignes droites. Mécaniquement, je pense qu'il y a des choses qu'on peut transposer. »
Montréal est un circuit où le freinage est très important. Romain Grosjean est très sensible sur ce point. Il est plus à l'aise avec les freins de sa monoplace depuis que Brembo a lancé une nouvelle version à Shanghaï. Il préfère ceux de Carbone Industrie, testés à Sakhir et à Sotchi, mais il surchauffaient et Haas devra faire de nouvelles évaluations avant de les utiliser en course. Grosjean pense en tous cas que la situation s'améliore.
« Nous travaillons sur nos freins, » précise-t-il. « Ce n'est pas notre principale force, mais nous progressons. Pour le Canada, il faut être sûr que quand on appuie sur la pédale, on aura à 100% ce qu'on veut. On ne veut pas une réponse différente de la demande. C'est sur ça que nous devons travailler. Pour la course, on verra avec quel refroidissement nous pouvons rouler. Dans le prie des cas, nous devrons lever un peu le pied pour les préserver. »
La lutte est très serrée en milieu de classement
Romain Grosjean a marqué des points dans les deux dernières courses. Il a pris la 10ème place à Barcelone et donc la huitième à Monaco. En Espagne, plusieurs leaders ont abandonné mais il n'a pas réellement pu en profiter, dans un course difficile pour Haas. A Monaco, les leaders ont eu moins de soucis, mais la Haas était plus à l'aise. La lutte en milieu de classement est parfois influencée par les performances des leaders.
« Il y a des courses, comme à Barcelone, où beaucoup de voiture s'accrochent, comme une Mercedes, une Ferrari, une Williams, ce qui nous facilite un peu la vie, mais nous n'étions pas aussi haut que ce que nous voulions, » explique Romain Grosjean. « A Monaco, il ne s'est rien passé à l'avant. C'était très dur de suivre les leaders. »
« Pour les plus petites équipes, vu que nous sommes en milieu de classement, c'est assez difficile parce qu'il n'y a pas beaucoup de places disponibles. »