F1 - Le halo a coûté très cher à Force India

Force India estime que le développement autour du halo a coûté près d'un million de dollars. Pierre Gasly a déchiré une combinaison à cause du dispositif.
Le halo fait beaucoup parler de lui depuis son lancement. Ce
système de protection de la tête du pilote, capable de résister à
un bus londonien, est souvent critiquée pour
son aspect esthétique. Kimi Räikkönen, Sergey Sirotkin et Esteban Ocon ont cependant assuré qu'il ne
gêne en rien la visibilité une fois au volant.
- Comprendre 2018 : Le halo
Chez Force India, on déplore surtout les coûts de développement, un
an seulement après le lancement d'une nouvelle règlementation.
L'équipe assure que le halo lui a coûté près d'un million de
dollars (811 000 euros).
« Une équipe comme la nôtre essaie toujours de faire durer un
châssis deux ans, » a déclaré Andrew Green, le directeur
technique de Force India, à Reuters. « Il a fallu énormément
d'argent pour redévelopper et redessiner le châssis, cela se compte
en centaines de milliers de dollars, si ce n'est un
million. »
Gasly a abîmé sa combinaison
Pierre Gasly a vécu une autre mésaventure inattendue avec le
halo... une combinaison déchirée ! « Je ne l'aime
pas, » a reconnu le Français à ESPN. « C'est très dur de
monter et de descendre de la voiture. Je pense que ma combinaison
est déjà déchirée, je vais devoir en demander beaucoup à
Alpinestars cette année. »
Après sa première journée d'essais, Gasly assurait avoir « de
nombreux trous » dans sa combinaison et il a aussi été gêné
par ailettes ajoutées par Toro Rosso. « Avec tous les éléments
sur le halo, on ne peut pas vraiment s'appuyer dessus pour sortir,
et on ne peut pas le toucher, » précise Gasly. « C'est
assez étrange, mais pas très important. C'est juste que je
préférais les anciennes voitures. »
Gasly confirme cependant que le halo ne gêne pas la visibilité :
« Je reconnais que rouler avec ne fait pas une grosse
différence, » indique-t-il. « Pour la visibilité, c'est
identique. Evidemment, on voit quelque chose devant, c'est un peu
étrange, mais quand on roule, on reste concentré et on ne se
préoccupe que du pilotage. On ne le voit pas vraiment. »


