F1 - Carey ne veut pas d'un « soap opera »

Chase Carey estime que la F1 ne doit plus être un « soap opera », avec des divergences exprimées en public. Les équipes sentent un meilleur dialogue.
Durant son histoire, la F1 a souvent été faites de polémiques,
surtout pendant les discussions autour des règlements. En 2008, Max
Mosley, alors Président de la FIA, était entré en guerre avec les
constructeurs, pour imposer des budgets plafonnés, et la création
d'un championnat parallèle était évoquée. Bernie Ecclestone, qui
dirigeait la FOM, pouvait aussi entretenir certaines tensions.
La situation s'est apaisée quand Jean Todt a pris la tête de la
FIA. Cette année, la FOM a aussi vu une valse de ses dirigeants.
Chase Carey a été nommé par Liberty Media, le nouvel actionnaire,
et il ne veut plus de polémiques.
Carey fait face à son premier dossier important, les négociations
pour la nouvelle motorisation en 2021. Les motoristes
ne sont pas satisfaits : Ferrari menace de quitter la F1, alors que Mercedes et Renault
ont exprimé des réserves. Ces discussions devraient montrer
le style de Carey. Le Président de la F1 reconnaît des
« divergences d'opinion » mais il estime qu'il est mieux
de régler les soucis dans les discussions internes que devant les
médias.
« Ce genre de discussions est probablement meilleur en privé
qu'en public, » a-t-il expliqué à Sky Sports F1. « Les
rebondissements, sous toutes leurs forment, créent de l'intérêt
pour les supporters et pour tout le monde. Cela étant dit, nous
sommes avant tout un grand championnat, pas un soap opera. C'est
bien d'avoir quelques rebondissements, mais nous voulons apporter
la passion et les rebondissements qui découlent d'un bon
championnat. »
La communication est meilleure
Les équipes ont senti le changement de style cette année. Elles
discutent plus facilement avec les instances dirigeantes de la
Formule 1.
« Je pense que la communication est très bonne dans le
paddock, ils discutent vraiment avec toutes les équipes, » a
souligné Zak Brown, le directeur général de McLaren, en conférence
de presse à Yas Marina. « Ils écoutent, ils collaborent, il y
a de la communication. »
Horner est encouragé par les mesures prises par Liberty :
« Ils ont choisi les bons spécialistes dans les bons domaines
à mon avis, et ils forment leur projet pour 2021, » a-t-il
expliqué à Crash.net. « C'est facile de critiquer. C'est une
mentalité différente de Bernie, il avait quelque chose de très
fermé. Il était le département marketing. Il était le département
des ventes. Il gérait tout. »
Maurizio Arrivabene reste plus prudent sur les mesures qui seront
prises : « Nous avons une réunion en décembre, ils vont
présenter ce qu'ils ont en tête, » a expliqué le patron de Ferrari
à Yas Marina. « Je ne dirai rien sans savoir ce qu'ils
ont en tête. Tout dépend de ce qu'ils veulent faire pour l'avenir.
La première année, c'est facile normalement, parce qu'on part d'un
point précis, on a de grosses attentes et on veut bien faire. La
deuxième année, il faut prouver qu'on est solide et qu'on pense à
l'avenir. Le futur, ce n'est pas qu'une année, c'est au moins, dans
une entreprise, un plan sur trois ans. »


