Artega fait rêver… et s’excuse

Il en faut parfois peu pour créer des réactions incroyables. Il y a trois jours, le compte facebook d'Artega dévoilait un croquis d’une GT dépourvue de toit (en image ci-dessous). Configuration inédite, cette version était attendue des clients fidèles qui n’ont pas hésité à demander où signer un bon de commande. Aujourd’hui, l’artisan installé à Delbrück (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) a publié un démenti concernant la probabilité de fabrication du modèle. Comme la version à toit en verre dévoilée au salon de Genève 2012, cette Targa restera un rêve: aucun prototype ne sera fabriqué en série. En cause, la situation financière d’Artega qui est passé très près de la disparition cette année.

Artega ne fabriquera plus de voitures

Petit et jeune constructeur allemand (fondé en 2007), Artega est d’abord financé par Paragon, fournisseur allemand d’électronique automobile embarquée. Revendu à Tresalia Capital, société mexicaine d’investissements, l’entreprise monte peu à peu dans le classement des artisans producteurs de sportives. En 2009, la crise économique déstabilise l’ensemble de l’industrie automobile. Artega chancelle, tient bon malgré une année sans commande, mais doit déposer le bilan le 3 juillet 2012. La marque est repassée chez Paragon en octobre dernier. Si l’entretien reste assuré, les propriétaires ont confirmé ne plus souhaiter fabriquer de voiture.

Henrik Fisker était là, pourtant

La GT, seule et unique production d'Artega, est désormais arrêtée. Elle a été dessinée par Henrik Fisker, l'homme derrière les BMW Z8 et Aston Martin DB9, aujourd'hui président de sa propre marque produisant les hybrides, Karma. La motorisation des Artega était confiée à un V6 Volkswagen, exploité entre autres, sur les Passat CC.
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