WRC Citroen veut gagner en cette année impaire
Les années impaires réussiraient-elles à Citroën en Corse ? Pour
répondre, on peut remonter aux victoires de la DS 19 (1961 et
1963), ou noter que les autres succès des Chevrons sur l'Ile de
Beauté ont été cueillis en 1999, avec le retentissant doublé des
Xsara kit car de Philippe Bugalski-Jean-Paul Chiaroni et Jesús
Puras-Marc Marti, puis en 2001 lorsque l'équipage espagnol goûta à
son tour aux joies de la victoire au volant de la Xsara WRC.
Météo, l'élément clé ?
Pour tenter de poursuivre cette belle série, Citroën engage dans la
47e édition de la manche française du Mondial quatre Xsara WRC aux
spécifications les plus récentes. Elles sont confiées à Colin
McRae/Derek Ringer, Sébastien Loeb/Daniel Elena, Carlos Sainz/Marc
Marti et Philippe Bugalski/Jean-Paul Chiaroni. Comme ce fut le cas
en Allemagne et en Italie, la voiture de Bugalski, absolument
identique à celle de ses équipiers, est prise en charge par
l'équipe espagnole Piedrafita Sport.
La définition technique des Xsara alignées est, à quelques menus
détails près, celle des voitures performantes en Italie. Citroën a
choisi de préparer les trois rallyes asphalte en proposant à ses
quatre pilotes deux journées d'essais, l'une en Italie, l'autre en
Catalogne. La préparation de la Corse était incluse dans ce
programme.
Grâce à sa topographie particulière, la Corse est une des régions
qui s'adapte le mieux aux normes actuelles du rallye. En basant le
rallye à Ajaccio-Campo dell'Oro, il est ainsi possible de parcourir
au fil des trois étapes une boucle nord, une boucle est et une
boucle sud toutes différentes et de rejoindre des spéciales
intéressantes sans aligner de longs kilomètres de liaison. C'est
ainsi que l'édition à venir propose un pourcentage de spéciales
sensiblement égal à 41% du kilométrage total, ce qui doit être le
meilleur ratio de tout le championnat.
Pour "corser" leur parcours, les organisateurs se sont donné la
peine de le relooker, soit en reprenant des tracés non utilisés
depuis quelques années, comme "Cargèse-Paomia", soit en inversant
le sens de la spéciale ("Vico-Pont du Liamone"), soit en trouvant
du nouveaux tronçons ("Pont de la Masina-Col St Georges", début et
fin de "Col de Carazzi-Bastelica"). "En tout,' estime Jean-Paul
Chiaroni, coéquipier de Philippe Bugalski et régional de
l'étape,"nous avons environ 70 kilomètres, soit près de 35% de
notes nouvelles à prendre durant les reconnaissances."
Reste à évoquer la météo, qui pourrait être, si l'on en croit
Jean-Paul, l'élément clé. Mi-octobre en Corse, la route peut être
mouillée très vite
et sécher à une allure stupéfiante. "Cela donne
deux fois plus d'occasions de se tromper !", ajoute malicieusement
le coéquipier de "Bug". Une partie serrée, difficile, incertaine
s'annonce donc. L'équipe Citroën est prête à relever le défi !
Communiqué Citroën Sport


