Trois questions à Fernando Alonso
Alonso partira de la pole position sur une piste réputée pour
offrir peu d'opportunités pour dépasser. Fernando évoque ses
ambitions pour la course de demain.
Comment s'est passé le week-end, jusqu'à présent ?
Comme d'habitude en Hongrie, c'est difficile. La piste était sale
vendredi et il a été difficile de tester quoi que ce soit sur la
voiture. Cela dit, ma voiture a été compétitive dès ses premiers
tours. Jarno a décroché le meilleur temps hier, j'ai été rapide ce
matin. La pole position est une jolie récompense, mais le plus
important sera, bien sûr, la course de demain.
Vous disposerez de la partie propre de la piste. Un avantage ?
Oui. Les 20 voitures seront très proches avant le premier virage,
et celui-ci est très serré. Cela dit, nous disposons d'un excellent
logiciel de départ assisté et j'espère pouvoir conserver mon
avantage. La partie sale de la piste est un réel désavantage pour
les monoplaces qui devront faire avec. Je pense pouvoir en tirer
parti. Le nouveau système de qualifications rend les courses plus
intéressantes et demain, la course dera difficile.
D'où vient la compétitivité de la R23B sur cette piste ?
Je ne sais pas trop ! En fait, je ne suis pas encore satisfait de
l'équilibre de ma voiture car la piste est très sale et cela
complique le processus de mise au point. Nous avons peut-être connu
moins de problèmes que nos petits camarades. Le châssis se comporte
magnifiquement ici, et l'évolution moteur apporte un petit plus
supplémentaire. Les pneumatiques, enfin, sont excellents. La course
sera dure car la chaleur va perturber la donne, mais nous sommes en
bonne forme.
D'aprés RenaultF1,


