Trois questions à Fernando Alonso
A Hockenheim, Alonso a roulé pour la première fois sur le circuit modifié. Il devra également découvrir les modifications à Budapest, mais cette fois-ci, tous les pilotes seront dans le même cas que lui, puisque les changements ont été faits cette année.
Fernando, ce sera seulement votre deuxième course au Hungaroring. Êtes-vous impatient d'y être ?
Oui, bien sûr, le GP d'Allemagne est déjà loin, j'ai très envie de remonter dans la monoplace ! Le Hungaroring est un circuit compliqué, plein de virages, ce qui donne aux pilotes une plus grande marge pour faire la différence. J'aime bien cette piste, les fans et la ville. Le week-end pourrait bien être très positif pour nous.
Le tracé a fait l'objet de nombreux changements depuis l'an dernier. Selon vous, quels effets auront-ils ?
En fait, je n'ai pas encore pu voir les modifications en vrai, donc je vous avoue que j'aurais du mal à m'exprimer à ce sujet. Cependant, sur le papier, elles ont l'air bénéfiques. Le premier virage sera plus favorable qu'avant aux dépassements et la nouvelle zone de freinage en descente risque de compliquer un peu plus les choses. Pourtant, Il faudra attendre dimanche pour bien juger l'impact de ces modifications.
Le Team semble avoir beaucoup progressé depuis Silverstone. Sera-ce encore le cas en Hongrie ?
Je pense bien, oui. Les conditions conviennent à notre package et les gommes Michelin sont très performantes avec les hautes températures. En plus, le tracé est théoriquement bon pour notre châssis : beaucoup de virages à haute et basse vitesse, et c'est là où nous sommes particulièrement forts. Nous allons devoir cravacher pendant tout le week-end et tirer profit de la séance d'essais supplémentaire du vendredi. Si tout se passe bien, nous pourrions monter une nouvelle fois sur le podium.