Trois questions à Fernando Alonso
Fernando Alonso, hélas victime d'un problème mécanique pour la
deuxième fois d'affilée à Silverstone, répond à quelques questions
avant le Grand prix d'Allemagne, qui aura lieu ce week-end sur le
circuit d'Hockenheim.
Fernando, c'est la première fois que vous allez emprunter le
nouveau circuit de Hockenheim (NDLR: Le circuit a changé en 2002,
année où Alonso était essayeur chez Renault). Combien de temps ça
prend pour appréhender un nouveau tracé ?
Pas très longtemps, à vrai dire. Pour y être complètement habitué,
je pense que je mettrai six ou sept tours. Je ne pense pas que
cette méconnaissance soit un désavantage...d'autant que nous avons
la séance supplémentaire du vendredi matin. Cela ne m'inquiète
pas.
Les températures sont souvent très élevées à Hockenheim. Est-ce bon
pour la voiture et pour vos pneus Michelin ?
Vous savez, on ne peut jamais en être sûr à l'avance. A priori, les
températures plus élevées avantagent nos pneus. D'ailleurs, dans
les conditions chaudes de Barcelone et de la Malaisie, la voiture a
très bien roulé. Le nouveau package aérodynamique que nous avons
étrenné à Silverstone nous a permis de gagner en compétitivité et,
en Allemagne, nous devrions avoir de nouvelles pièces pour le
moteur. Je pense que nous devons nous fixer pour objectif le
podium.
Hockenheim est un circuit qui permet les dépassements. Après le
spectacle offert par le GP de Grande-Bretagne, pensez-vous que nous
allons encore assister à une course très animée ?
J'espère bien ! Silverstone était très enthousiasmant pour tous les
spectateurs. Le show est important, pour les fans comme pour les
pilotes. La lutte est très serrée devant, et chaque équipe affiche
des forces dans des domaines différents. Je pense que nous risquons
de voir une course aussi mouvementée à Hockenheim.
D'aprés un commuuniqué RenaultF1


