Lewis Hamilton est-il à bout de souffle pour sa première saison chez Ferrari ?
Chez Ferrari, Lewis Hamilton fait face à une saison F1 2025 sous haute tension. À tel point qu’on pourrait penser qu’il lâche l’affaire.
Enrôlé par Ferrari comme figure de proue d’un nouveau chapitre, Lewis Hamilton vit une première saison en rouge bien plus compliquée que prévue. À Las Vegas, le Britannique a certes accroché quelques points après être parti du fond de la grille… Mais il reste profondément marqué par ce qu’il considère déjà comme « la pire saison de sa carrière ».
Une course frustrante malgré la remontée pour Lewis Hamilton
Parti 19e sur la grille après des qualifications
manquées sous la pluie, Hamilton a su éviter le chaos du départ
pour remonter jusqu’en 8e position. Notamment grâce à la
double disqualification des McLaren.
Pourtant,
le septuple champion du monde n’a pas mâché ses mots à l’arrivée.
« C’est vraiment mauvais. Un week-end désastreux, une nouvelle
fois ».
Lui-même admet avoir bien géré les premiers virages,
remontant rapidement à la 12e place. « J’ai évité les
problèmes, mais ensuite, je n’ai pas pu progresser davantage
».
Ce nouveau week-end à oublier illustre une tendance lourde
pour Lewis Hamilton depuis le début de la saison 2025.
Toujours sans podium sous les couleurs de Ferrari,
le pilote britannique affiche un
visage fermé et une franchise rare.
« Je me sens très mal. C’est la pire saison que j’ai connue.
Malgré tous mes efforts, rien ne s’améliore ».
Avec 22 courses déjà décevantes, l’espoir d’un retournement
de situation semble s’amenuiser à l’approche des deux dernières
manches. Lewis Hamilton ne s’en cache pas. « Je ne
m’attends pas à grand-chose sur les deux suivantes ».
Ferrari sous pression, Vasseur tente de rassurer
Chez Ferrari, le ton est plus mesuré. Frédéric Vasseur, directeur de
la Scuderia, préfère souligner les bons points. « Ça ne se voit pas
dans les résultats. Mais en rythme pur, c’était un bon week-end ».
La 4e place de Charles Leclerc, également aidée par les
pénalités infligées à Norris et Piastri, sauve les
apparences.
Mais la réalité est moins reluisante. Ferrari reste derrière
Mercedes au classement
constructeurs, tandis que Red Bull creuse l’écart pour la
troisième place.
L’arrivée d’Hamilton chez Ferrari devait symboliser un
tournant. Voire, une renaissance. À ce jour, c’est plutôt
une série noire qui se prolonge, dans une équipe toujours en quête
de constance et de fiabilité.
La SF-25 montre des limites
criantes, surtout face à une concurrence de plus en plus
homogène et affûtée.
Alors que le duo Hamilton Ferrari peine à convaincre, les deux
dernières courses s’annoncent décisives. Non pas pour des titres,
mais pour sauver l’honneur. En interne, le discours reste combatif.
Mais en piste, les résultats peinent à suivre.
Lewis Hamilton attendait une nouvelle aventure en rouge. Pour l’instant, c’est un véritable chemin de croix. Espérons que la nouvelle réglementation en 2026 redonne de l’air aux « Rouges ».



