Le jour où : Jean Alesi s'offrait sa seule victoire en F1 au GP du Canada 1995
À l'occasion du Grand Prix du Canada de Formule 1 2025, retour sur l'un des faits d'armes les plus célèbres du circuit Gilles-Villeneuve de Montréal : l'unique victoire en F1 de la carrière de Jean Alesi, il y a trois décennies.
La caravane de la Formule 1 retrouve l'Ile Notre-Dame de Montréal à l'occasion du Grand Prix du Canada, l'une des épreuves les plus populaires du Championnat du monde. Il y a trois décennies, en 1995, un certain Jean Alesi signait l'un de ses plus beaux faits d'armes en F1 au volant d'une Ferrari.
Jean Alesi s'offre le plus beau des cadeaux d'anniversaire !
Ce dimanche se déroule le Grand Prix du Canada
sur l'étriqué Circuit Gilles-Villeneuve, du nom du
regretté pilote Ferrari décédé dans un accident
tragique à Zolder, en Belgique, en
1982.
L'occasion est toute trouvée pour remonter le
temps et de rendre hommage à l'un de nos pilotes
tricolores ayant réussi à s'illustrer en terre
québécoise.
Nous sommes en 1995. A
l'occasion de son anniversaire, Jean Alesi réussit
un véritable exploit. Au volant de sa Ferrari 412
T2 qu'il qualifie en cinquième position sur la grille de
départ, le natif d'Avignon signe sa première victoire en
F1. Pas mal comme cadeau pour souffler ses 31
bougies !
Ce succès, Alesi le savoure. D'abord parce que la course aura été
tendue et haletante, émaillée notamment des abandons de
Damon Hill, alors en pleine lutte pour le titre mondial
face à un Michael Schumacher dominateur au
volant de sa Benetton, et David Coulthard sur
Williams-Renault.
Ensuite, parce que ce coup d'éclat sur la plus haute marche
du podium est et restera le seul d'une riche
carrière étendue sur 201 départs de 1989 à 2001
dans la catégorie-reine.
Jean Alesi : une carrière en F1 entre hauts et bas
Si Jean Alesi a connu la consécration ultime avec la Scuderia en
1995, sa carrière en rouge ne fut hélas pas à la
hauteur de ses espérances. Bombardé en 1991 aux côtés du
"Professeur" Alain Prost, fort de trois titres
mondiaux, l'Avignonnais pâtissait d'un statut de deuxième
pilote tout désigné, mais aussi d'un matériel, la
642 F1, bien moins compétitif que les
McLaren-Honda d'Ayrton Senna et Gerhard
Berger, ou encore les Williams-Renault de
Nigel Mansell et Ricardo Patrese.
Après deux
saisons compliquées, l'arrivée de Jean Todt en
1993 permettait à Ferrari de retrouver quelques couleurs. La
progression de l'écurie cumulait avec les succès de Berger, à
Hockenheim en 1994, et Alesi, à Montréal, la
saison suivante.
Remplacés par le duo Schumacher - Eddie Irvine
pour 1996, Berger et Alesi passaient du côté de Benetton pour deux
nouvelles saisons couronnées de quelques belles performances dans
le chef du Français.
Sa fin de sa carrière en Formule 1 ne lui
permettait toutefois plus de se battre pour les avant-postes chez
Prost- Peugeot, Sauber puis
Jordan.


























