George Russell dans l'impasse : quelles sont ses options en F1 ?
Encore sans contrat pour 2026, que va faire George Russell ? Passons en revue les différentes options plausibles sur la table du talentueux britannique en vue de la prochaine saison F1.
Alors que les spéculations autour de l’arrivée d'un Max Verstappen chez Mercedes ont pris de l'ampleur, George Russell se retrouve dans une position qui semble plus délicate qu'auparavant.
Son contrat avec l’écurie allemande expire en effet fin 2025, et l’avenir du Britannique en F1 pourrait bien dépendre des décisions prises prochainement à Brackley. En cas de départ forcé, où pourrait-il rebondir ?
Quid du futur à court terme pour Russell ?
Il y a encore quelques semaines, la prolongation de contrat de Russell au sein de l'écurie qu'il mène avec brio en 2025 semblait n'être qu'une formalité. Seulement voilà : le départ-surprise de Christian Horner et les bouleversements qui en découlent au sein de Red Bull ont remis ont de nouveau attisé la rumeur d'un intérêt de Toto Wolff pour Verstappen, dans la perspective d'un divorce avec le taureau rouge.
La probabilité d'une mise sur la touche d'Antonelli semblant faible, du moins sur papier, tous les regards se tournent naturellement vers l'autre côté du garage. Problème pour Russell : les options de rebond ne sont guère légions, encore moins dans une écurie du haut de la grille avec la promesse d'une monoplace performante...
Le calcul est simple : McLaren et Ferrari, mais aussi Aston Martin, Haas, Williams et Sauber ont un duo confirmé pour 2026, à moins d’un rebondissement comme une retraite ou une rupture contractuelle.
Du côté de Racing Bulls, l’objectif reste de faire évoluer les jeunes pousses du giron Red Bull, excluant quasiment toute chance pour Russell d’y trouver refuge. D'autant qu'en plus des belles performances délivrées depuis l'entame de saison par Isack Hadjar, une nouvelle promesse britannique commence à frapper à la porte. In fine, en cas de départ forcé, où George Russell pourrait-il rebondir ?
Cadillac : un pari trop risqué ?
La seule véritable nouveauté sur la grille 2026 sera l’arrivée de Cadillac. A l'heure d'écrire ces lignes, la future formation américaine soutenue par General Motors sur les cendres du projet Andretti se cherche encore des pilotes. Et ils sont plusieurs pions du marché à se montrer intéressés, comme Valtteri Bottas, Sergio Pérez, Zhou Guanyu, Mick Schumacher ou encore Jack Doohan.
Des candidats en quête d'un volant, certes, mais à la compétitivité encore inconnue pour un package où tout reste à faire. Débuter à un échelon aussi élevé que la F1 reste un défi colossal, et même si la nouvelle réglementation placera tout le monde à égalité sur papier, la réalité du terrain sera tout autre.
Russell accepterait-il de passer d'une écurie Mercedes parmi les plus puissantes du plateau à une formation débutante ? Surtout quand on sait que le nouveau règlement fera la part belle à la motorisation, un département où le département de Brixworth a toujours excellé, quand Cadillac sera propulsée par des moteurs Ferrari pour plusieurs saisons ?
Alpine : l'argument Mercedes ?
En parlan de moteur, une autre écurie bénéficiera pour la première fois du bloc à l'étoile à partir de l'année prochaine : Alpine. Le choc de la fin du programme de Viry-Châtillon passée, l'arrivée de la technologie allemande sous le capot des machines d'Enstone sera-t-elle le coup de boost dont l'écurie du Groupe Renault a tant besoin ? Cela pourrait-il être un argument susceptible d'intéresser Russell ?
Car l’incertitude règne chez les Tricolores. Si Gasly est sécurisé pour encore plusieurs années, le second baquet tient plus de la chaise musicale "à la mode Red Bull" que de l'emploi stable.
Après le départ d'Ocon et l'épisode Doohan sur à peine six courses, Franco Colapinto a pris le difficile relais de l'Australien. Hélas pour l'Argentin, portée aux nues lors de ses piges de 2024, le retour à la réalité est compliqué, au point que Briatore songerait déjà à chambouler ses plans en cours de saison avec un certain Bottas. Dans la perspective d'un retour du Finlandais cette saison ou la prochaine, l'opportunité pour Russell de piloter en bleu pourrait se refermer...
Red Bull ou le statu quo ?
Si Verstappen quittait le giron Red Bull, une certaine logique voudrait que Russell soit considéré par le nouveau boss Laurent Mekies comme un remplaçant tout trouvé.
La formation de Milton Keynes aura en effet besoin d’un pilote expérimenté et compétitif, capable de reprendre le flambeau immédiatement, un rôle que ni Tsunoda, ni Lawson ne semblent prêts à endosser. Quant à Hadjar, il manque encore de bouteille et devrait poursuivre avec Racing Bulls.
Et si, finalement, tout restait en l’état ? Rien ne garantit en effet que Verstappen claquera la porte de Red Bull, du moins pas avant 2026. S’il ne remplit pas les conditions de sa clause de sortie, liée au classement de l’équipe au Championnat du monde des Constructeurs après la Hongrie, il devra négocier son départ.
Mais pourquoi irait-il voir ailleurs ? Quant à Wolff, pourquoi se séparerait-il de Russell dont le niveau de forme porte les flèches d'argent vers le haut ? Produit du programme junior de l’écurie, le Britannique n'a jamais paru autant en osmose avec son environnement. Et dans un contexte 2026 où tout changera, conserver une base stable et fiable pourrait être la voie de la sagesse du côté de Brackley...