Fernando Alonso revient sur son Grand Prix
Aprés le troisième Grand Prix de la saison, Fernando Alonso a
marqué 11 points. Mais les deux dernières courses ont été
décevantes pour l'esmagnol. Sans ses erreurs en qualifications, il
aurait pû viser de bien meilleurs résultats. Il revient sur sa
course de dimanche, à Bahreïn.
"Ce week-end a marqué ma première visite au Moyen Orient et, dès
mon arrivée, j'ai été convaincu que le Grand Prix serait un
événement spécial," explique l'espagnol sur le site de son équipe.
"Nous avons reconnu le circuit mercredi et nous nous sommes faits
une première idée de sa configuration. Pour moi, Sakhir n'avait de
terriblement excitant du point de vue pilotage mais, malgré cela,
le circuit allait rester un défi particulier."
"Jeudi, nous avons réalisé quelques opérations promotionnelles pour
l'équipe et nos partenaires. Ensuite, avec Jarno et Franck, nous
sommes allés au marché local puis dans le désert. Cela ressemblait
à quelques endroits d'Espagne, mais nous n'avons généralement pas
l'occasion de faire de tourisme dans les pays que nous visitons.
L'expérience s'est donc révélée intéressante."
"Aucun problème à signaler le vendredi. Pour les pilotes, apprendre
un nouveau circuit est plutôt amusant. J'aime essayer de trouver la
meilleure trajectoire possible, d'apprivoiser la piste. Nous
n'avons pas beaucoup travaillé sur le set-up, mais c'était un choix
délibéré. L'adhérence évoluait sans cesse et trop de changements de
réglages n'auraient pu que nous embrouiller. Le samedi matin allait
être réellement important : il nous restait alors beaucoup de
travail et ma place au soir de vendredi, 9ème, ne me préoccupait
pas du tout."
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Et c'est ce que l'espagnol a fait dimanche, aprés une course très
mouvementée: "Lorsque je suis arrivé sur la piste, dimanche, il
pleuvait et le vent s'était levé," ajoute-t-il. "Nous savions que
les averses allaient s'éloigner, mais le sable sur le circuit était
source d'inquiétude. J'ai également eu une petite surprise dans le
garage juste avant ma mise en grille. Quelqu'un m'a tapé sur le
casque, ce qui est plutôt inhabituel : c'était le Roi d'Espagne,
Juan Carlos, qui me souhaitait bonne chance. Cela n'arrive pas tous
les jours ! Au départ de la course, j'ai eu un peu de mal : une
Jaguar m'a presque envoyé dans le mur. J'ai ensuite percuté Klien
dans le virage 8 lorsqu'il m'a coupé la route. Cela a arraché mon
aileron avant et l'un de mes déflecteurs latéraux antérieurs. Il
m'a fallu m'arrêter pour réparer et, à la fin du deuxième tour,
j'avais déjà une minute de retard sur le leader. J'allais terminer
la course avec exactement la même marge."
"La course s'est résumée à une attaque maximale pendant 56 tours,
avec deux ravitaillements pour respirer un peu. L'équilibre de la
voiture était parfait, et j'ai pu donner 100% tout au long du Grand
Prix. Quelques pilotes m'ont fait des misères : Mark Webber, par
exemple, qui s'est excusé après la course. Moi, je devais avant
tout pousser tant que possible afin de gagner des places. Mon seul
problème ? Lorsque je suis revenu sur Sato, dans mon dernier
relais, je n'avais pas assez de vitesse pour le dépasser. Je suis
resté derrière et j'ai fini 6ème. Cela dit, j'ai marqué trois
points à l'arrivée et c'est un bon résultat
surtout en considérant
ma position sur la grille. Renault est deuxième au championnat, ce
qui est fantastique. Les essais de Barcelone se sont montrés
positifs jusqu'à présent. J'ai réalisé le meilleur tour de la
journée hier. Pour le moment, nous sommes optimistes en vue du
Grand Prix de Saint Marin. Tout ce que je souhaite
c'est pouvoir
m'élancer d'un petit peu plus haut sur la grille
"


