F1 - Retour sur... le Grand Prix le plus chaud de l'histoire !

Alors que la canicule frappe actuellement la France, Sport Auto se souvient du Grand Prix le plus chaud de l'histoire de la Formule 1 !
Si lors d’un épisode de canicule, il n’est pas conseillé de pratiquer du sport, certaines disciplines professionnelles ne s’arrêtent pas pour autant. C’est le cas de la F1. Retour sur le Grand Prix avec les plus fortes températures dans l’histoire.
Jusqu’à 42,5 degrés !
Les pilotes de F1 sont des athlètes de haut niveau et surtout préparés à toutes les éventualités. Malgré tout, la chaleur impacte l’organisme, surtout quand les températures sont très élevées.
C’est d’autant plus le cas en Formule 1. Pourquoi ? Car la température extérieure ne reflète pas ce que vis le pilote dans son cockpit. Entre la combinaison, la chaleur du moteur etc les chiffres sont bien plus élevés.
Il y a certains cas dans l’histoire de la discipline où les températures ont été extrêmes. C’est le cas de Dallas en 1984 avec 40°C au compteur. Mais le Grand Prix le plus chaud de l’histoire reste Bahreïn en 2005.
A ce moment-là, le thermomètre indiquait 42,5°C. Pour autant, la course eu lieu un 3 avril donc relativement tôt dans l’année. Durant cette canicule, le bitume pouvait monter à 56 degrés à certains moments.
Un vrai défi pour les pilotes mais aussi pour les machines, soumises à des températures exceptionnelles. Une course qui avait été remportée par Fernando Alonso (Renault), devant Jarno Trulli (Toyota) et Kimi Räikkönen (McLaren).
Quelles techniques pour rafraichir un pilote ?
Mais dans ce cas, comment les pilotes et les équipes font pour gérer une telle chaleur ? Les pilotes se sont exprimés au fil des années pour expliquer leur préparation. C’est le cas de Guanyu Zhou : “Avec cette chaleur, nous, les pilotes, devons rester hydratés constamment, Mais bon, boire de l’eau chaude… Ce n’est pas génial du tout !”
Il existe donc plusieurs techniques. On a d’un côté l’hydratation classique en buvant beaucoup d’eau. Mais ce n’est pas tout. On retrouve aussi des gilets réfrigérants. Cet outil permet de faire baisser la température corporelle.
La voiture également est impactée par les températures. Les constructeurs ont donc mis en place des systèmes afin de limiter l’impact sur les performances de la monoplace. Les équipes adoptent de fait un système de freinage, un fond plat ou des grilles de refroidissement afin de lutter contre la chaleur.
Les pilotes quant à eux peuvent perdre jusqu’à trois kilos sur l’ensemble d’une course. Un constat qu’explique Esteban Ocon : “On roule généralement de nuit quand on a ces fortes chaleurs. Singapour, par exemple, est une course très humide et on perd plusieurs kilos en transpiration”.
Subir une chaleur de plus de 40 degrés pendant 2 heures et en plein effort physique est une prouesse exceptionnelle de la part des pilotes de F1.