Nissan GT-R T-Spec : 35.000 dollars de marge pour un modèle quasi-neuf
La Nissan GT-R est déjà une légende dans le monde entier. Et ce n’est pas le marché de l’occasion qui dira le contraire. La preuve avec cet exemplaire.
Dans un monde où les SUV électriques envahissent les routes et où les faux sons de moteur tentent de raviver la flamme des puristes, certaines voitures parviennent encore à captiver au premier regard. C’est le cas de cette Nissan GT-R T-Spec 2024, revêtue de son iconique robe Violet Midnight. Elle s’est vendue récemment aux enchères… Avec une plus-value de 35.000 dollars !
Une GT-R quasi intacte qui fait monter les enchères
Il n’aura fallu que 47 petits kilomètres au compteur
pour convaincre un acheteur de miser gros. Cette Nissan GT-R T-Spec
est l’un des derniers modèles livrés sur le sol américain.
Elle n’a probablement jamais quitté son garage, à part pour
les traditionnels neuf tours de rodage réalisés par Nissan
sur sa piste d’essai de Tochigi.
Autant dire qu’on frôle ici la sortie de chaîne à l’état pur. Ce
qui distingue la T-Spec des autres
GT-R ? Une série de détails pensés pour les connaisseurs. Comme des
jantes dorées Rays de 20 pouces, des freins en carbone-céramique,
des suspensions Bilstein réglables et un échappement en titane pour
faire chanter le fameux V6 bi-turbo de 3,8 litres. Résultat
: 565 chevaux sous le capot et une sonorité à réveiller un
volcan.
À l’intérieur, même raffinement : sellerie en cuir vert Mori,
touches de daim noir, volant assorti et ciel de toit en Alcantara.
Une ambiance à mi-chemin entre circuit et salon privé.
C’est une version qui n’a pas été commercialisée en
Europe. Ainsi, elle est certainement l’une des plus rares
versions, presque autant que la très méchante GT-R Nismo.
© Bring A
Trailer
Ce qui distingue la T-Spec des autres GT-R ? Une série de détails pensés pour les connaisseurs.
De 144.000 à 179.000 dollars : la belle affaire
À l’origine, cette Nissan GT-R affichait un prix
catalogue de 144.000 dollars aux États-Unis. Elle a
finalement été adjugée pour 179.000 dollars sur le célèbre site
d’enchères Bring a
Trailer. Si l’on considère qu’aucune grosse marge de
concessionnaire n’a été appliquée à l’achat, le vendeur s’en sort
avec 35.000 dollars de bénéfices… Sans avoir réellement roulé
avec.
Derrière cette vente, on devine un acheteur qui mise sur
l’avenir. La R35 pourrait bien suivre le même chemin
que la R34, dont les prix se
sont envolés ces dernières années. Reste à savoir si la magie
opérera aussi fort avec un modèle produit à plus grande échelle. La
comparaison est inévitable.
La R34, produite sur une courte période (1999-2002) et uniquement
en conduite à droite, n’a été commercialisée qu’à 11.500
exemplaires dans le monde. Résultat : une rareté
immédiate. La R35, en revanche, a été commercialisée
partout, en conduite à gauche comme à droite, et à plus de 40.000
exemplaires… Rien qu’aux États-Unis ! Autrement dit, il y en a
plusieurs centaines de milliers dans le monde.
La popularité intacte de la Nissan GT-R
© Bring A
Trailer
Elle s’est vendue récemment aux enchères… Avec une plus-value de 35.000 dollars !
Mais ne nous y trompons pas : la GT-R R35 est déjà une légende
mondiale. Son design, ses performances et sa longévité lui
confèrent un statut à part. Et pour les collectionneurs, les séries
spéciales de fin de production, comme cette T-Spec, pourraient bien
devenir les plus recherchées d’ici quelques années.
La fin de la R35 marque la fin d’une ère chez Nissan.
Mais elle ouvre aussi la voie à un nouvel avenir pour la
GT-R, peut-être électrifié, peut-être hybride… Ou tout autre
chose. En attendant, ceux qui possèdent un de ces derniers
exemplaires peuvent se féliciter. Ils tiennent entre leurs mains
une part d’histoire, dont la valeur ne fait peut-être que commencer
à grimper.
Dernièrement, le PDG de Nissan s’est déjà
voulu rassurant au sujet des sportives de la marque. Ce
dernier veut encore des modèles à fort tempérament au
catalogue. Mais il a rappelé que Nissan attendrait que la
demande et la technologie soient au rendez-vous. Pour le moment, on
sait que la technologie de l’électrique n’est pas encore
suffisamment au point pour donner naissance à une GT-R « zéro
émission ». Affaire à suivre.



























