Il souhaite échanger sa BMW Z1 contre un modèle... plus kilométré

Publié le 24 décembre 2025 à 11:00
Mis à jour le 24 décembre 2025 à 11:23
« Best of M », cette collection de BMW sportive est-elle validée par les puristes ?

Propriétaire d’une BMW Z1 quasi neuve, Maximilian Chester se sent prisonnier du faible kilométrage de son roadster de collection. Jusqu’où est-il prêt à aller pour enfin rouler sereinement ?

Posséder une BMW Z1 quasi neuve, avec un faible kilométrage, fait rêver beaucoup d’amateurs. Sauf quand cette rareté vous tétanise au point de laisser le roadster au garage. Entre cote qui grimpe et peur de la moindre sortie, certains propriétaires se demandent si leur Z1 n’est pas… trop parfaite.

BMW Z1 : quand le faible kilométrage empêche de rouler

C’est exactement le dilemme de Maximilian Chester, propriétaire d’une Z1 de 1990 qui n’affiche qu’environ 6 400 km. Sur un modèle produit à seulement 8 000 exemplaires, chaque trajet compte pour la cote. Au point qu’il envisage d’échanger sa Z1 rarissime contre une version… plus kilométrée. À première vue, renoncer à un tel bijou paraît impensable. Pourtant, Maximilian Chester assume : "Je préférerais un exemplaire avec un kilométrage plus élevé car je veux conduire et profiter davantage de la voiture", explique-t-il à nos confrères de Autocar. Pour l’instant, sa Z1 est davantage un objet de contemplation qu’un cabriolet pour avaler des kilomètres :"Par exemple, j'aurais déjà emmené celle-ci dans le sud de la France à plusieurs reprises mais j'hésite, car une grande partie de sa valeur tient à son faible kilométrage". "Je la vendrai si je trouve un exemplaire moins cher dans un état similaire et de la même couleur mais avec plus de kilomètres. Je l'ai achetée avec 3 000 miles et elle n'en affiche aujourd'hui que 4 000, donc j'espère qu'elle vaut toujours à peu près ce qu'elle valait il y a six mois", dit-il.

Cote BMW Z1 : l’écart entre vitrine et voiture à rouler

Les chiffres confirment ce ressenti. Une BMW Z1 en état concours, très peu roulée, se voit affichée autour de 100 000 à 150 000 dollars, soit environ 93 000 à 140 000 €. Sur les sites d’annonces français, des Z1 proches de 15 000 à 20 000 km se négocient souvent entre 70 000 et 76 000 €, quand des modèles affichant 30 000 à 60 000 km tombent vers 45 000 à 60 000 €. Autour de 100 000 à 140 000 km, on reste encore autour de 37 000 à 40 000 €. Pour lui, l’idéal serait de garder la même configuration tout en acceptant davantage de kilomètres. "J'ai toujours voulu une Z1 et surtout une comme la mienne en Ur Green, aussi appelée Primal Green, avec un intérieur jaune citron contrastant", raconte-t-il. "Ce que je déteste le plus, ce sont les voitures noires et les intérieurs noirs !". Il vise clairement une Z1 "à rouler" plutôt qu’une pièce de musée : "Elle n'est pas très rapide ; ma E38 740i est plus rapide. Ce n'est pas grave, car le charme de la Z1 tient à son apparence et à ce qu'on ressent sur la route. Conduire avec les portes abaissées est amusant. Les gens demandent toujours où sont les portes et si elle passera le contrôle technique. Elles sont dans les bas de caisse et, oui, elle le passera".

Avec ses panneaux en plastique démontables, son six cylindres 2,5 litres de 168 ch et son look unique, une Z1 plus kilométrée reste un collector que l’on achète pour rouler...

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À propos de l’auteur
Lucas Brenot
Lucas Brenot
J’aime l’automobile pour ce qu’elle apporte concrètement : la sensation de conduite, le plaisir d’un moteur bien réglé, le soin apporté à un intérieur. J’ai grandi avec des voitures autour de moi, et c’est resté une vraie curiosité au quotidien.
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