Robert Redford : l'acteur de légende, amateur de Porsche, est décédé
Décédé à l'âge de 89 ans, Robert Redford emporte avec lui un sacré pan d'histoire du cinéma hollywoodien. Derrière l'acteur, réalisateur et activiste de légende se cachait aussi un passionné de belles mécaniques.
Robert Redford n'est plus...
Robert Redford : l'ultime départ d'une légende d'Hollywood
Celui qui fut tantôt acteur, réalisateur,
producteur et militant
écologiste est décédé en ce mardi 16 septembre 2025 à
l'âge de 89 ans, comme l'a révélé en primeur le
New York Times. Derrière l'une des
dernières grandes icônes du cinéma hollywoodien de
la deuxième moitié du 20ème siècle, également
fondateur du Festival de
Sundance toujours considéré de nos jours
comme "La Mecque" du cinéma indépendant
outre-Atlantique, se cachait un homme passionné de belles
voitures.
Avec l'ultime départ de
Redford, c'est une fameuse part de l’histoire du
cinéma américain qui s'en va. Enfant de la
Californie du Sud, il a grandi dans une
culture où l’automobile symbolisait bien plus que la
mobilité : elle représentait la liberté, l’indépendance et
un certain art de vivre.
Adolescent, il se laisse séduire par les courses de
rue et confia plus tard avoir passé près d’un an et demi à
"courir des voitures", avant d’abandonner ce
terrain risqué lorsqu’il s’est marié. Pourtant, la
fascination ne le quittera jamais...
Robert Redford : une passion commune avec Paul Newman
Son garage, certes moins fourni que d'autres
figures célèbres de la même époque comme Steve
McQueen, a notamment abrité une Porsche 904 GTS de
1964, un modèle rare qu’il avait acquis en 1966.
Redford la conserva près de dix ans, avant qu’elle ne
rejoigne plus tard le circuit des collectionneurs.
D'ailleurs, lorsque ce bijou mécanique réapparut aux enchères, il
fut adjugé pour plus d’un million de dollars,
preuve que son histoire était devenue inséparable de celle de son
prestigieux propriétaire.
Sa complicité avec Paul Newman, son partenaire
dans des films comme Butch Cassidy and the Sundance
Kid et L’Arnaque,
s’exprimait aussi à travers cette passion. Newman, qui devint
lui-même pilote amateur (avec notamment une
deuxième place aux 24 Heures du Mans 1979)
et propriétaire d’une écurie, partageait avec
Redford ce goût de la vitesse et des belles
mécaniques.
Cette passion pouvait sembler en tension
avec ses convictions écologistes. Redford
n’ignorait pas la contradiction entre son amour des moteurs
rugissants et son combat pour la nature,
mais il assumait cette ambivalence. Chez lui, la voiture n’était
pas seulement un moyen de déplacement, elle était aussi une
œuvre d’art, et un vecteur de liberté et
d’émotions.


