Bugatti Veyron : un composant à 2 € lui évite une facture de 13 000 €

Publié le 21 novembre 2025 à 13:30
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À Birmingham, un simple commutateur de rétroviseur sur une Bugatti Veyron aurait coûté près de 13 000 € au propriétaire, mais un spécialiste des supercars a réussi la réparation pour une somme dérisoire...

Quand on pense bricolage auto, on imagine plutôt un changement de feu arrière sur une citadine qu’une intervention sur une hypercar à plus d’un million d'euros. Pourtant, un propriétaire de Bugatti Veyron a montré qu'une simple réparation faite maison pouvait lui éviter une facture à cinq chiffres...

Bugatti Veyron : la réparation tutoie des sommets

Installé au Royaume Uni, le professionnel du luxe automobile Carl Hartley a vu la facture grimper pour un détail qui semblerait anodin sur n'importe quelle autre voiture. Son histoire illustre jusqu'où peut aller le coût d une réparation Bugatti Veyron quand on s'en remet entièrement au circuit officiel, et ce qui se passe quand on décide de regarder de plus près. Carl Hartley n'est pas un simple passionné de belles mécaniques. Propriétaire d une Bugatti Veyron et gérant de la concession de supercars Tom Hartley Cars, près de Birmingham, il côtoie au quotidien des modèles parmi les plus exclusifs au monde. La Veyron fait partie de cette catégorie très fermée : environ 1,4 million d'euros neuve, 1 200ch sous le capot et seulement 450 exemplaires produits.
Dans une interview, il explique que pour lui, la Bugatti est la voiture dont les coûts d'entretien sont les plus élevés. Selon son expérience, un propriétaire doit prévoir un budget annuel autour de 117 000€ pour garder la Veyron en parfait état, avec chaque révision facturée à elle seule près de 35 000€. Dans ce contexte, voir la facture s'envoler fait presque partie du jeu, mais le montant réclamé pour un élément très simple a tout de même marqué un tournant.
Un jour, Carl Hartley remarque que le commutateur de réglage des rétroviseurs latéraux a un léger jeu. Rien de dramatique à première vue, mais sur une auto de ce niveau, le moindre détail compte. Il contacte alors Bugatti pour faire réparer cet interrupteur. Le devis tombe : 11 400£, soit environ 13 000€ pour remettre en état ce petit bouton situé sur la porte. Une somme qui, même dans l'univers des hypercars, peut faire réfléchir longuement.

Bugatti Veyron : une économie de 13 000€

Face à ce montant, Carl Hartley estime que la note est tellement disproportionnée par rapport à la panne réelle. Plutôt que de signer le devis, il demande de l'aide à un ami qui connait bien la mécanique de haut niveau et la Formule 1. Les deux amis cherchent à comprendre précisément ce qui cloche dans ce commutateur de rétroviseur, et voir si une autre solution existe.
Après quelques recherches, les deux hommes identifient rapidement la pièce en cause. Il ne s'agit pas d'un composant mystérieux réservé à la Veyron, mais d'une petite pièce également utilisée sur différents modèles du groupe Volkswagen, notamment sur le Volkswagen Transporter. Ils se procurent alors cet élément, facturé à peine plus d'un euro. La réparation est réalisée en une vingtaine de minutes seulement, sans intervention d'un atelier officiel, et l'ami de Carl Hartley refuse même d'être payé.

Au final, le problème de rétroviseur est réglé pour un coût dérisoire, là où la facture initiale avoisinait les 13 000€. Cette séquence montre à quel point certaines opérations présentées comme complexes peuvent, dans certains cas très précis, être résolues différemment. Le tout, sans modifier la nature de la pièce, puisqu'elle existe aussi sur un utilitaire courant. Pour autant, de nombreuses interventions sur une Bugatti Veyron restent réservées à des spécialistes expérimentés, mais cette histoire rappelle qu'avant d'accepter un devis, même pour une hypercar, prendre un second avis permet parfois de faire de sacrés économies...

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À propos de l’auteur
Lucas Brenot
Lucas Brenot
J’aime l’automobile pour ce qu’elle apporte concrètement : la sensation de conduite, le plaisir d’un moteur bien réglé, le soin apporté à un intérieur. J’ai grandi avec des voitures autour de moi, et c’est resté une vraie curiosité au quotidien.
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