Bugatti Veyron : un composant à 2 € lui évite une facture de 13 000 €
À Birmingham, un simple commutateur de rétroviseur sur une Bugatti Veyron aurait coûté près de 13 000 € au propriétaire, mais un spécialiste des supercars a réussi la réparation pour une somme dérisoire...
Quand on pense bricolage auto, on imagine plutôt un changement de feu arrière sur une citadine qu’une intervention sur une hypercar à plus d’un million d'euros. Pourtant, un propriétaire de Bugatti Veyron a montré qu'une simple réparation faite maison pouvait lui éviter une facture à cinq chiffres...
Bugatti Veyron : la réparation tutoie des sommets
Installé au Royaume Uni, le professionnel du
luxe automobile Carl Hartley a vu
la facture grimper pour un détail qui
semblerait anodin sur n'importe
quelle autre voiture. Son histoire
illustre jusqu'où peut aller le coût d une
réparation Bugatti Veyron quand on s'en remet
entièrement au circuit officiel, et ce qui se
passe quand on décide de regarder de plus près.
Carl Hartley n'est pas un simple
passionné de belles mécaniques. Propriétaire d une
Bugatti Veyron
et gérant de la concession de supercars Tom Hartley Cars, près de
Birmingham, il côtoie au quotidien des modèles
parmi les plus exclusifs au monde. La
Veyron fait partie de cette
catégorie très fermée : environ 1,4
million d'euros neuve, 1 200ch sous le
capot et seulement 450
exemplaires produits.
Dans une interview, il explique que pour lui, la
Bugatti est la voiture dont les coûts
d'entretien sont les plus élevés. Selon son expérience, un
propriétaire doit prévoir un
budget annuel autour de 117
000€ pour garder la Veyron en
parfait état, avec chaque révision facturée à elle
seule près de 35 000€. Dans ce contexte, voir la
facture s'envoler fait presque partie du jeu, mais
le montant réclamé pour un élément très
simple a tout de même marqué un
tournant.
Un jour, Carl Hartley remarque que le
commutateur de réglage des
rétroviseurs latéraux a un léger jeu. Rien de
dramatique à première vue, mais sur une auto de ce
niveau, le moindre détail compte.
Il contacte alors Bugatti pour faire réparer cet
interrupteur. Le devis tombe : 11
400£, soit environ 13 000€ pour remettre
en état ce petit bouton situé sur la porte. Une
somme qui, même dans l'univers des
hypercars, peut faire réfléchir longuement.
Bugatti Veyron : une économie de 13 000€
Face à ce montant, Carl Hartley estime que la
note est tellement disproportionnée par rapport à
la panne réelle. Plutôt que de
signer le devis, il demande de l'aide à un
ami qui connait bien la mécanique
de haut niveau et la Formule 1.
Les deux amis cherchent à comprendre précisément
ce qui cloche dans ce commutateur de rétroviseur,
et voir si une autre solution existe.
Après quelques recherches, les deux
hommes identifient rapidement la pièce en cause.
Il ne s'agit pas d'un composant mystérieux réservé
à la Veyron, mais d'une petite pièce également
utilisée sur différents modèles du groupe Volkswagen,
notamment sur le Volkswagen Transporter. Ils se
procurent alors cet élément, facturé à peine plus
d'un euro. La réparation est réalisée en une
vingtaine de minutes seulement, sans
intervention d'un atelier officiel, et l'ami de
Carl Hartley refuse même d'être payé.
Au final, le problème de rétroviseur est réglé pour un coût dérisoire, là où la facture initiale avoisinait les 13 000€. Cette séquence montre à quel point certaines opérations présentées comme complexes peuvent, dans certains cas très précis, être résolues différemment. Le tout, sans modifier la nature de la pièce, puisqu'elle existe aussi sur un utilitaire courant. Pour autant, de nombreuses interventions sur une Bugatti Veyron restent réservées à des spécialistes expérimentés, mais cette histoire rappelle qu'avant d'accepter un devis, même pour une hypercar, prendre un second avis permet parfois de faire de sacrés économies...


