F1 - Vettel: « Le simulateur est irremplaçable »

Les simulateurs sont devenus des outils indispensables pour les équipes de Formule 1. Sebastian Vettel explique leur fonctionnement et leur apport.
Les simulateurs ont pris une place très importante en F1 ces
dernières années, surtout avec la limitation des essais privés.
Avec une monocoque montée sur des vérins hydrauliques et devant un
écran géant, les pilotes peuvent mener de véritables essais et
travailler sur les réglages de leur voiture. Il est même possible
de tester virtuellement un nouvel élément aérodynamique.
« On l'utilise beaucoup avant le début de la saison, parce que
les vrais essais sont très limités, » explique Sebastian
Vettel dans le Red Bulletin. « Pour nous, c'est la seule
opportunité de se mettre dans le rythme parce qu'on voit tout
défiler. On a aussi quelques nouveaux boutons sur le
volant. »
Un outil indispensable
Le simulateur reproduit toutes les réactions d'une monoplace:
« On a un grand écran devant nous et c'est comme s'assoir dans
la vraie voiture, » explique Vettel. « Toute la voiture
reprend les mouvements, mais ce n'est pas à 100% comme dans la
réalité parce qu'il y a un petit décalage. »
Le simulateur est devenu indispensable pour les pilotes: « Je
pense vraiment qu'on peut apprendre avec ça. Le déroulement est
très similaire à ce qui se passe en piste. Le simulateur est
irremplaçable aujourd'hui, surtout pour se familiariser avec un
nouveau circuit. Ça veut dire que quand on arrive sur le vrai
circuit, on sait exactement ce qu'il faut faire. Il ne faut plus
que deux ou trois tours. »
Le simulateur permet de régler la vraie voiture
McLaren utilise énormément son simulateur pour peaufiner les
réglages. Dans d'autres équipes, il sert surtout à préparer les
pilotes. « Tout dépend du simulateur, » précise Vettel.
« Ça dépend de nombreux facteurs, si toutes les bosses sont
correctes, le dénivelé, etc.... si la voiture réagit comme dans la
vraie vie. »
« Quand on change des choses comme la barre anti-roulis, qu'on
la durcit ou l'assouplit un peu, qu'on change les réglages
d'aileron, ça marche assez bien. On peut trouver les bons réglages
dans certains domaines. »
Le mal du simulateur
On a appris il y a quelques semaines que Michael Schumacher supporte mal le simulateur,
ce qui a pu l'handicaper en 2010. Ce genre de difficulté est assez
fréquente pour les pilotes.
« Si ça bouge un peu trop ou que ça s'incline mal, on commence
à être écœuré, » confirme Vettel. « Mais je suis plus
habitué maintenant. »
Découvrez le fonctionnement du simulateur en vidéo, avec les explications de Sébastien
Buemi:
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