F1 - L'aileron mobile a un rôle sur les stratégies

Publié le 27 avril 2011 à 12:05

Mis à jour le 30 novembre 2020 à 03:02

L'aileron arrière mobile permet aux équipes d'avoir des stratégies plus souples selon Laurent Mékies. Rester derrière un concurrent n'est plus une crainte.

On a vu des stratégies variées en début de saison. C'est une conséquence de la dégradation rapide des pneus Pirelli mais aussi de l'aileron mobile. Ce système évite à un pilote de rester longtemps bloqué derrière un concurrent sur une stratégie différente.
« Le DRS ouvre des perspectives en termes de stratégie, » confirme Laurent Mékies, l'ingénieur en chef de Toro Rosso, sur le site d'Eurosport. « Le premier critère que nous considérons pour faire un plan de course est la performance du pneu, et ensuite le DRS. »
« Avant, on n'aurait pas anticipé un pit (un arrêt) de peur de se retrouver derrière une voiture plus lente. Le DRS ouvre la voie à des stratégies variées. »

Mékies salue les choix de la FIA

Certains observateurs déplorent que l'aileron mobile ne puisse être utilisé que sur zone précise en course. Pour Laurent Mékies, c'est ce qui en fait sa force: la FIA a trouvé le bon dosage pour éviter de rendre les dépassements trop faciles.
« C'est une réussite parce que sa zone est à géométrie variable, » explique Mékies. « On a vu en Chine la FIA changer les paramètres d'activation entre le vendredi et le samedi. »
« Elle a jugé la distance trop longue, les dépassements trop faciles et a reculé l'entrée en action du DRS de 150 mètres. Jusqu'à présent, la FIA l'a mis exactement où il fallait. »
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