Toyota GT 86: 200 ch annoncés, 170 réels

Le fameux "power to rubber" ! Cette formule anglo-saxonne, traduite maladroitement par "la puissance à la gomme" est la première étape à prendre en compte lors d'une analyse complète d'une voiture. Nous ne vous apprendrons rien, mais, entre les chevaux annoncés par le constructeur, en sortie de moteur au niveau du vilebrequin et la réalité routière, il existe une vraie marche. Cette marche prend en compte la transmission complète de la voiture, à savoir la boite de vitesse, l'arbre de transmission et le pont et son différentiel (en partant d'une propulsion). Toute cette mécanique est "puissançophage" et sabote parfois le réel potentiel du moteur. Rajoutez ensuite une suspension trop souple et un poids élevé et il en advient ce qui s'appelle, encore maladroitement, un "veau". Pour les exemples, les commentaires sont les bienvenus.

15% en moins

HKS, préparateur japonais, compte s'occuper de la Toyota GT 86. Avant de démonter intégralement l'objet et surtout le moteur, le tuner passe au banc la bête et délivre sa puissance "réelle" enregistrée en sortie des roues motrices. Bilan : 170 ch. Toyota, Subaru et Scion annonçaient 200 ch du 2.0 L atmosphérique flat-four (quatre cylindres à plat), il s'avère que, au final, il manque 15% de puissance à la clef. Si la note finale semble petite, notez que la maniabilité du produit a été très étudiée, notamment par l'abaissement au maximum du centre de gravité.
Seul l'essai compte donc.