Coronavirus : Du chômage partiel dans l'équipe Renault

Renault a annoncé la mise en place des mesures de chômage partiel dans ses deux usines en F1, à Viry-Châtillon et Enstone.
Les usines des équipes ont été fermées pour une durée allongée à
cinq semaines, en raison de la pandémie de coronavirus. Des mesures de chômage partiel ont
été mises en place chez McLaren, Williams et au sein de la F1 ces derniers jours et Renault
a annoncé des mesures similaires.
A Viry-Châtillon, l'usine moteurs située en France, Renault a mis
en place l'activité partielle le 6 avril, pour une durée de 12
semaines. Elle pourra être réduite ou allongée selon l'évolution de
la situation. Les représentants du personnel ont été consultés et
un accord de solidarité a été passé. Viry-Châtillon abrite
plusieurs départements, notamment pour la compétition client. Dans
ce cas aussi, le travail reprendra selon l'évolution de la
situation.
A Enstone, où est développé et construit le châssis en Angleterre,
l'équipe a demandé à bénéficier rétroactivement du
dispositif « Job Retention Scheme » (système de protection de
l'emploi) mis en place par le gouvernement britannique. La majorité
du personnel est en arrêt total d'activité depuis le 1er avril. La
date de fin prévue est le 31 mai et elle peut aussi évoluer.
Renault va compléter l'allocation du gouvernement pour garantir un
minimum de 80% du salaire réel. Le personnel encore en activité et
les dirigeants ont réduit leur salaire dans la même proportion.
Renault veut préserver son équipe
La pandémie de coronavirus devrait avoir d'importantes conséquences financières sur la Formule 1 et
des discussions sont en cours pour abaisser le plafond des budget, qui sera mis en
place en 2021. Renault estime qu'il est nécessaire de prendre des
mesures.
« Les conditions très difficiles que nous traversons sur le
plan humain et sanitaire et le strict respect des consignes de
confinement en France et en Angleterre, ainsi que dans la majeure
partie des pays organisateurs de Grand Prix ne permettent pas
encore de mesurer l'impact sur notre discipline, » explique
Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.
« Il est donc indispensable d'avoir recours à toutes les
mesures qui s'offrent à nous afin de traverser au mieux cette
période prolongée d'incertitude et d'inactivité tout en préservant
l'ensemble de notre équipe, que nous avons construite au cours des
quatre dernières années. »
La F1 a décidé de repousser le nouveau règlement à 2022, pour
éviter des coûts de développement cette année.
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