F1 - Suzuka devrait convenir à la Renault

Après la déception de Sepang, Renault pense que Suzuka est le circuit idéal pour rebondir. Le tracé convient à la place, qui aura des nouveautés.
Renault reste sur une course difficile à Sepang. L'équipe n'a
placé aucun pilote dans les points. Le circuit de Suzuka est plus
sinueux et la monoplace française devrait y être plus à l'aise.
« Suzuka est un circuit très apprécié des pilotes en raison de son
défi unique composé de courbes rapides, » rappelle Cyril
Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.
« C'est une piste bien équilibrée tout en n'étant pas trop
sensible à la puissance. Nous pensons donc y être compétitifs.
L'autre challenge est d'enchaîner deux courses en une semaine, mais
cela signifie aussi que nous allons au Japon dans un esprit
combatif et pleinement déterminés à retrouver les
points. »
Les enchaînements de virages devraient être favorables à la Renault
: « C'est un circuit difficile qui produit toujours de
passionnants Grands Prix, » estime Bob Bell, le directeur de
la technologie de Renault. « Le tracé mêle des virages lents
et rapides avec de fréquents changements de direction, à l'image
des "S" de Senna. Cela devrait convenir à la R.S.17. Sur le plan de
la vitesse, cela s'apparente à Spa et Silverstone qui nous avaient
tous deux été favorables. Nous nous rendons au Japon en étant
combatifs et positifs. Nous voulons surmonter au plus vite la
déception de Sepang. »
La monoplace sera en plus dotée de nouveautés aérodynamiques ce
week-end : « À Suzuka, nous disposerons d'évolutions
aérodynamiques qui j'espère nous amènerons de la performance et
donc des points, » estime Abiteboul. « Cela est
indispensable si nous voulons atteindre notre objectif de fin de
saison : finir cinquièmes du Championnat
Constructeurs. »
Renault reste sur un week-end difficile
Suzuka permettra peut-être à Renault d'oublier la déception de
Sepang. L'équipe a été en difficulté sur ce tracé et elle eu du mal
à trouver les bons réglages pour la monoplace.
« Nous pouvons dire sans hésiter que nous en sommes repartis
déçus, » reconnaît Cyril Abiteboul, le directeur général de
Renault Sport Racing. « C'était un week-end très difficile
durant lequel nous n'avons pas réussi à exploiter la voiture comme
nous l'avions fait lors des rendez-vous précédents. »
« Nous étions sur la défensive dès le premier tour et les deux
monoplaces n'ont pu se frayer un chemin vers les points. Nous avons
tenté une stratégie agressive avec Nico, mais le pari n'a pas porté
ses fruits. Plus tard, Jolyon est parti par deux fois en
tête-à-queue et a perdu plusieurs positions. Il s'agit de l'un de
ces week-ends que l'on souhaite oublier. Nous avons la chance
d'enchainer avec le Grand Prix du Japon pour revenir rapidement à
notre niveau. »
Dès le début du week-end, les Renault ont été hors du coup :
« La Malaisie a fait l'effet d'un avertissement, »
reconnaît Bob Bell. « Vendredi, nous avons réalisé que la
voiture n'était pas dans le rythme, car nos deux pilotes n'étaient
pas satisfaits de l'équilibre. Nous avons pu améliorer cela pour
les qualifications, mais nous étions encore légèrement en deçà de
nos espérances. En course, nous avons pris un mauvais départ
et dès lors il devenait difficile de retrouver nos places
habituelles. »
Dans des circonstances plus favorables, Renault aurait pu placer
ses pilotes dans le top 10 : « C'était complexe à analyser,
mais avec de bons envols et en tirant profit des diverses
occasions, les points auraient toujours été possibles, »
estime Belle. « Nous avons appris certaines leçons et nous
nous en servirons pour faire mieux à Suzuka. »


