F1 - Suzuka devrait convenir à la Renault

Publié le 4 octobre 2017 à 14:24
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 04:08
Nico Hülkenberg (Renault) à Suzuka

Après la déception de Sepang, Renault pense que Suzuka est le circuit idéal pour rebondir. Le tracé convient à la place, qui aura des nouveautés.

Renault reste sur une course difficile à Sepang. L'équipe n'a placé aucun pilote dans les points. Le circuit de Suzuka est plus sinueux et la monoplace française devrait y être plus à l'aise.
« Suzuka est un circuit très apprécié des pilotes en raison de son défi unique composé de courbes rapides, » rappelle Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing. « C'est une piste bien équilibrée tout en n'étant pas trop sensible à la puissance. Nous pensons donc y être compétitifs. L'autre challenge est d'enchaîner deux courses en une semaine, mais cela signifie aussi que nous allons au Japon dans un esprit combatif et pleinement déterminés à retrouver les points. »
Les enchaînements de virages devraient être favorables à la Renault : « C'est un circuit difficile qui produit toujours de passionnants Grands Prix, » estime Bob Bell, le directeur de la technologie de Renault. « Le tracé mêle des virages lents et rapides avec de fréquents changements de direction, à l'image des "S" de Senna. Cela devrait convenir à la R.S.17. Sur le plan de la vitesse, cela s'apparente à Spa et Silverstone qui nous avaient tous deux été favorables. Nous nous rendons au Japon en étant combatifs et positifs. Nous voulons surmonter au plus vite la déception de Sepang. »
La monoplace sera en plus dotée de nouveautés aérodynamiques ce week-end : « À Suzuka, nous disposerons d'évolutions aérodynamiques qui j'espère nous amènerons de la performance et donc des points, » estime Abiteboul. « Cela est indispensable si nous voulons atteindre notre objectif de fin de saison : finir cinquièmes du Championnat Constructeurs. »

Renault reste sur un week-end difficile

Suzuka permettra peut-être à Renault d'oublier la déception de Sepang. L'équipe a été en difficulté sur ce tracé et elle eu du mal à trouver les bons réglages pour la monoplace.
« Nous pouvons dire sans hésiter que nous en sommes repartis déçus, » reconnaît Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing. « C'était un week-end très difficile durant lequel nous n'avons pas réussi à exploiter la voiture comme nous l'avions fait lors des rendez-vous précédents. »
« Nous étions sur la défensive dès le premier tour et les deux monoplaces n'ont pu se frayer un chemin vers les points. Nous avons tenté une stratégie agressive avec Nico, mais le pari n'a pas porté ses fruits. Plus tard, Jolyon est parti par deux fois en tête-à-queue et a perdu plusieurs positions. Il s'agit de l'un de ces week-ends que l'on souhaite oublier. Nous avons la chance d'enchainer avec le Grand Prix du Japon pour revenir rapidement à notre niveau. »
Dès le début du week-end, les Renault ont été hors du coup : « La Malaisie a fait l'effet d'un avertissement, » reconnaît Bob Bell. « Vendredi, nous avons réalisé que la voiture n'était pas dans le rythme, car nos deux pilotes n'étaient pas satisfaits de l'équilibre. Nous avons pu améliorer cela pour les qualifications, mais nous étions encore légèrement en deçà de nos espérances. En course, nous avons pris un mauvais départ et dès lors il devenait difficile de retrouver nos places habituelles. »
Dans des circonstances plus favorables, Renault aurait pu placer ses pilotes dans le top 10 : « C'était complexe à analyser, mais avec de bons envols et en tirant profit des diverses occasions, les points auraient toujours été possibles, » estime Belle. « Nous avons appris certaines leçons et nous nous en servirons pour faire mieux à Suzuka. »

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