F1 - Sainz performant, Hülkenberg à la faute

Carlos Sainz a décroché une belle cinquième place à Bakou. Nico Hülkenberg aurait pu décrocher un bon résultat sans un accident.
Carlos Sainz était sixième en début de course. Il a doublé
Daniel Ricciardo puis Max Verstappen, grâce à ses pneus
ultra-tendres, alors que ses rivaux étaient en super-tendres. Il a
vite dû repasser aux stands. Il est remonté au neuvième rang. Il a
gagné deux places avec les abandons des pilotes Red Bull, et deux
de plus avec les abandons de Romain Grosjean et Valtteri Bottas. Il
prend la cinquième place. Il est ravi de sa course.
« C'est un très bon résultat pour l'équipe, » souligne
l'Espagnol. « Globalement, je suis très heureux et il
s'agissait d'une course véritablement amusante, comme toujours à
Bakou. Le niveau d'adhérence était difficile à gérer et nous avons
vu beaucoup de pilotes en perdition. Je me sentais vraiment bien
avec la voiture aujourd'hui, c'est un bon progrès. Nous étions
devant les Red Bull en première partie de course et c'était génial
de pouvoir se battre pour ces positions. En partant avec les pneus
ultra-tendres, nous savions que notre stratégie était plus lente et
qu'il était primordial d'être agressifs lors du premier
relais. »
« Après cela, c'était un peu comme le départ d'une nouvelle
course au sein du peloton. Cela a fonctionné et nous nous sommes
bien battus pour décrocher cette cinquième position très positive
pour l'écurie. »
Hülkenberg a eu un accident
Nico Hülkenberg occupait la neuvième place en début d'épreuve.
Il a bénéficié de l'arrêt anticipé de Sergio Pérez mais il a été
doublé par Pierre Gasly. Il a repris l'avantage sur Gasly et il a
doublé les pilotes Red Bull. Il a percuté le mur à l'arrière-gauche
et il a dû abandonner. Ce virage lui posait problème depuis le
début de la course.
« C'est toujours un peu fou sur ce circuit, c'est tellement
serré ! » souligne Hülkenberg. « Nous avons bien
démarré, mais j'ai perdu l'arrière à la sortie du virage n°4 et
c'en était fait de ma course. J'avais des blocages à l'arrière dans
ce virage et le vent rendait les choses encore plus difficiles. Il
n'en a pas fallu beaucoup pour me jeter dans le mur. »
« C'est malheureux mais parfois les choses se passent ainsi.
Je suis déjà impatient d'être en Espagne. »


