F1 - Red Bull prêt à accepter un moteur Ferrari

Publié le 19 septembre 2015 à 11:40
Mis à jour le 29 novembre 2020 à 03:27
F1 - Red Bull prêt à accepter un moteur Ferrari

Red Bull estime que le moteur Ferrari serait une bonne solution pour quelques saisons. L'équipe a visiblement toujours la volonté de faire venir Audi.

Red Bull devrait mettre fin à son partenariat avec Renault après la saison 2015, alors qu'il courait jusqu'à la saison 2016. Ce n'est toujours pas officiel mais Red Bull l'a confirmé, en critiquant encore son motoriste.
« La séparation avec notre partenaire pour le moteur se fera à la fin de la saison, par consentement mutuel, » a précisé Dietrich Mateschitz, le propriétaire de Red Bull, à ORF. « Ca ne fait aucun sens se travailler ensemble, nous ne pouvons plus faire ça à nos équipes. »
L'équipe ne parviendra pas à obtenir un moteur Mercedes et elle devrait avoir celui de Ferrari: « Ca serait, pour les deux ou trois prochaines années, une solution très acceptable, » déclare Mateschitz.

Vers une période de transition

Les prochaines années devrait servir de transition avant de séduire un nouveau constructeur pour qu'il devienne le motoriste pour Red Bull. L'équipe sait qu'elle aura du mal à jouer le titre dans cette période.
« Si l'équipe d'usine Ferrari, et avec (Sebastian) Vettel, ne peut pas remporter (le championnat), ça ne sera pas possible pour un client, » estime Dietrich Mateschitz. « Mais nous pouvons être sur les trois premières lignes de la grille, et à partir de là être sur le podium. »
De nouvelles rumeurs associent Red Bull à Audi, mais il faudrait plusieurs années avant que le constructeur puisse avoir un moteur prêt. Selon Canal +, Audi ferait tourner un monocylindre pour de premiers essais.
L'avenir immédiat de Red Bull dépend de la signature du contrat avec Ferrari. Si elle ne se fait pas, l'équipe se retrouverait sans moteur et elle pourrait disparaître. Dans ce cas, Mateschitz fera tout pour que le personnel soit reclassé.
« Si nous quittions la Formule 1, nos employés (800 personnes à Milton Keynes et 300 à Faenza) ne seraient jamais sans emploi, » assure-t-il. « Nous leurs trouverions d'autres postes. »

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