Nissan 350Z (2007) : un exemplaire en état exceptionnel se retrouve sur le marché
Produite en 2007, cette Nissan 350Z HR GT Pack affiche seulement 6 000km et se vend aujourd’hui presque au prix du neuf. Coup de folie pour collectionneur ou belle opportunité de rouler en youngtimer japonaise quasi neuve ?
Les amateurs de coupés sportifs gardent souvent un faible pour le début des années 2000, cette période où l’on croisait sur les routes des Mazda RX 8, des BMW Z4, des Porsche Cayman ou des Audi TT de seconde génération. Parmi ces deux portes, une japonaise s’est taillée une place à part dans le coeur des passionnés et des fans de drift, avec son long capot, son V6 bien présent et sa propulsion assumée : la Nissan 350Z.
Nissan 350Z : un coupé retour aux sources
Deux décennies plus tard, la plupart de ces
350Z ont beaucoup
roulé, ont été préparées ou menées sur circuit, ce qui rend
extrêmement rares les exemplaires vraiment
préservés. Or un modèle très
particulier vient de refaire
surface, affichant un faible
kilométrage presque irréel et dans un
état proche du neuf, au point d’être
proposé à un tarif comparable à
celui de sa sortie. Une opportunité d’achat qui
ressemble presque à une capsule temporelle.
Lorsque la Nissan 350Z arrive au début du
21ème siècle, la lignée Z sort d’un épisode très
technologique avec la 300ZX, dotée de doubles
turbocompresseurs, d’un toit T top et d’un niveau
d’équipement avancé pour l’époque.
La nouvelle venue effectue un vrai retour aux
sources de la 240Z originale, en remettant en
avant la formule coupé deux places simple, musclé
et plus abordable. Fini les turbos et toute la
complexité associée, place à un V6 atmosphérique
de 3 498 cm3, une boîte manuelle à six rapports,
une propulsion dotée d’un différentiel à
glissement limité et un châssis bien
équilibré.
Avec son design ramassé et son
gabarit compact, la 350Z propose
alors un rapport prix/plaisir très agressif. Pour
beaucoup, c’est exactement ce qu’ils attendaient d’une Z
moderne, voire un peu plus grâce à une direction
précise et une sonorité de V6
bien présente. Résultat, le coupé japonais trouve
très vite sa place parmi les références de la
catégorie.
Nissan 350Z : vendue au prix d’origine
Le modèle actuellement proposé à la
vente fait partie des dernières 350Z produites,
équipées du moteur VQ35HR, la version dite
High Rev qui développe 313
chevaux, toujours envoyés aux roues
arrière par une transmission manuelle à
six vitesses.
Il s’agit d’un exemplaire de 2007 doté du GT Pack,
qui apporte notamment les jantes forgées Rays très
appréciées des connaisseurs. Sa configuration de
couleur sort elle aussi de l’ordinaire, avec une carrosserie
Universal Silver Metallic associée à un intérieur
Quartz Beige, loin de l’orange
emblématique que l’on voit souvent sur ce
modèle.
Surtout, cette Nissan 350Z à faible kilométrage se
distingue par un compteur qui affiche seulement
3 783 miles, soit un peu plus de 6 000
kilomètres environ, ce qui est dérisoire pour une
voiture de cet âge.
L’auto n’a connu qu’un seul propriétaire, qui l’a
manifestement utilisée avec parcimonie avant de la
laisser une période hors de la circulation, comme
le montre son historique administratif. Elle vient
tout juste d’être révisée et a
passé avec succès un contrôle
technique récent, ce qui la rend prête à
reprendre la route.
Autre détail qui plaira aux puristes, elle est
totalement d’origine, sans préparation ni
modification, jusqu’à conserver
l’autocollant de la concession qui l’a livrée
neuve.
Côté budget, cette 350Z avait été
facturée 29 295 livres avec le GT Pack lors de sa
mise en circulation. Elle est aujourd’hui annoncée à 29 950
livres, soit à peine plus que son tarif d’époque, ce qui
représente environ 34 700€ au cours actuel.
À titre de contraste, il existe encore des 350Z
plus kilométrées à des montants bien plus
raisonnables, mais les exemplaires de ce niveau,
qualifiables de collector, se comptent sur les
doigts d’une main.
Cette auto reste par ailleurs un modèle
relativement simple à vivre pour une sportive,
moins complexe qu’une Mazda RX 8 ou qu’un coupé
suralimenté, ce qui joue en sa faveur plus de quinze
ans après sa sortie. Avec ses 280 g de
CO2/km, elle ne cherche pas à dissimuler son
caractère gourmand mais offre en échange une
expérience mécanique très directe.
On imagine sans peine ce châssis encore frais et
ce V6 HR prêt à monter dans les tours, même si un
exemplaire aussi préservé semble davantage destiné
à intégrer une collection qu’à enchaîner les
travers contrôlés, bouton de
contrôle de traction désactivé.
Reste à savoir si son futur propriétaire
privilégiera l’investissement ou le plaisir
d’ajouter quelques milliers de kilomètres à ce
compteur presque vierge.


