F1 - Vidéo: Rosberg s'en sort bien, Hamilton déçu

Publié le 2 octobre 2016 à 14:49
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 07:39
Lewis Hamilton

Vidéo. Nico Rosberg est remonté au troisième rang après son contact avec Sebastian Vettel au départ. Lewis Hamilton est dépité après sa casse moteur.

Nico Rosberg a été percuté par Sebastian Vettel au premier virage, et il a chuté au 17ème rang. Il est vite remonté dans le classement, en s'arrêtant durant la voiture de sécurité virtuelle, et il était neuvième dans le deuxième relais. Il a doublé Sergio Pérez, Marcus Ericsson, Carlos Sainz et Valtteri Bottas. Il était sixième après son deuxième arrêt, un peu long à cause d'un souci à l'avant-droit. Il a profité du passage aux stands de Sergio Pérez et il a doublé Kimi Räikkönen, avec une manoeuvre musclée. Ils ont eu un contact. Il a ensuite reçu une pénalité de 10 secondes. Il a gagné une place avec l'abandon de Lewis Hamilton. Il devait attaquer pour avoir au moins 10 secondes d'avance sur Räikkönen, ce qu'il a réussi à faire. Il termine au troisième rang. Il ne s'attendait pas à réussir une telle remontée.« Je suis venu ici avec la volonté de gagner et ça n'a pas marché, donc je ne peux pas dire que je suis satisfait, » indique Rosberg. « Après le premier virage, ça semblait plutôt mauvais. Je pensais que ma course était finie et je ne pensais pas que je pourrais continuer. C'est comme si un quadruple champion du monde incontrôlable m'avait foncé dessus ! J'ai dit aux stands que c'était un contact assez fort. J'ai eu de la chance de pouvoir me battre pour remonter. Mais j'avais le couteau entre les dents et c'est ce que je voulais. Je me suis battu pour remonter, avec de bonnes bagarres sur le parcours, ce que j'ai aimé, et j'ai été satisfait de finir sur le podium. »« Sincèrement, je n'arrive pas à croire que je viens de finir là après avoir été dernier ! Après l'incident avec Kimi, j'ai été surpris d'être pénalisé. Je devais tenter ma chance à un moment et j'ai vu l'opportunité, donc je l'ai saisie. Il faut être créatif et quand une possibilité s'ouvre, il faut la prendre. Je pensais que c'était une manœuvre agressive mais quand même acceptable, sincèrement. C'est pour ça que nous faisons la course ! »« Mais j'accepte la décision et heureusement ça n'a pas eu d'influence sur le résultat, parce que nous avions un meilleur rythme que Ferrari. J'ai dû tout donner à la fin pour creuser cet écart de 10 secondes mais en en même temps je devais économiser le moteur, vu qu'après le problème de Lewis nous étions un peu hésitants pour l'utiliser à fond jusqu'à la fin. Ca a dû être une journée difficile pour Lewis. Je sais à quel point ces moments sont durs parce que j'en ai connu quelques uns dans ma carrière, comme à Abou Dhabi en 2014. Ca paraît horrible et je suis certain qu'il reviendra plus fort, c'est un battant. Mais ça me rappelle l'approche de prendre tout simplement les choses course après course. On ne sait jamais ce qui se passera après. Je ne vais pas commencer à penser différemment. La prochaine course est Suzuka, je remonterai dans la voiture et je tenterai de regagner. »

Hamilton veut garder l'espoir après son abandon

Lewis Hamilton a contrôlé la course en début d'épreuve. Il s'est retrouvé derrière Max Verstappen, qui avait une stratégie décalée, après son premier arrêt mais il est repassé devant lui quand le Néerlandais est passé aux stands. Il creusait l'écart pour s'assurer de rester devant quand son moteur a explosé et qu'il a dû abandonner (vidéo). Il est évidemment déçu mais il veut rester motivé.« Max (Verstappen) était dans la fenêtre de mon arrêt et je tentais tout simplement d'attaquer pour creuser l'écart sur lui, » explique l'Anglais. « Je pensais que je l'avais presque fait. Mais après, dans la ligne droite, j'ai tout simplement perdu la puissance soudainement. On pouvait entendre qu'une chose s'était cassée et évidemment j'ai dû m'arrêter. Sincèrement, il faut comprendre mon point de vue. D'un côté, nous avons eu les succès les plus incroyables depuis deux ans, ce pour quoi je suis reconnaissant. Ces mecs travaillent énormément et nous sentons tous la douleur en ce moment. Quand on sort de la voiture, cette sensation qu'on a après avoir mené la course et que sa voiture casse, c'est assez dur de dire des choses positives sur le moment. Comme je l'ai dit dans les interviews télévisés, Mercedes a construit 43 moteurs ou en tous cas beaucoup avec les trois de plus que j'ai eus, et j'ai dû avoir la plupart, sinon la totalité, des casses. Donc c'est vraiment dur à encaisser. Mais j'ai confiance à 100% dans ces mecs. C'est ma quatrième année avec eux maintenant et je fais confiance à 100% aux mecs dans le garage et aux deux usines. Je prends du plaisir ici et sans eux je n'aurais pas gagné ces deux championnat. »« Même si la souffrance est réelle en ce moment, comme toute l'année, je sens vraiment que ma volonté est mise au défi, mon esprit et la personne que je suis, pour revenir et continuer à me battre. Ce n'est pas la chute qui compte, c'est la façon dont on se relève. Ca s'applique à moi mais aux mecs aussi. J'ai vu des larmes dans les yeux de mes mécaniciens donc je sais que nous partageons tous la douleur. Mais, comme je l'ai dit, c'est comme ça qu'on se soude. Nous devons garder à l'esprit ce que nous avons déjà construit. Même si à court terme ça ne semble pas bon et qu'à long terme cette année pourrait ne pas être si bonne, il reste beaucoup de points positifs. Il reste cinq courses et si je peux être aussi performant que ce week-end, tout sera encore en jeu. Nous apprendrons. Les mecs vont reprendre le moteur et ils vont comprendre ce qui s'est passé. A chaque fois que j'ai eu des soucis sur le moteur, ils ont découvert pourquoi. Ca nous met potentiellement dans une meilleure position pour nous assurer que ça n'arrivera pas l'an prochain. Tout ce que je peux faire est ce que j'ai fait ce week-end. Être correct, être aussi concentré que possible, faire ce genre de performance et prier pour que la voiture tienne. J'ai encore la foi et l'espoir. C'est quelque chose de puissant. »« On dirait que celui qui est au dessus, ou une puissance plus forte, intervient un peu. Mais je sens que je suis chanceux d'avoir la possibilité, d'abord d'être là avec tant de personnes exceptionnelles autour de moi, dans cette grande équipe, d'avoir remporté ces deux championnats avec beaucoup de victoires et de records que je bats. Même si ça ne semble pas bon pour le moment, je dois être reconnaissant pour ça. Si à la fin de l'année les puissances supérieures ne veulent pas que je sois champion après tout ce que j'ai donné pour ça, je devrai l'accepter Tant que je finirai l'année en sachant que j'ai tout donné, fait tout ce que je pouvais et que nous avons fait tout ce que nous pouvions, c'est tout ce qu'on peut demander. N'oubliez pas que je suis champion du monde. Ca ira. »

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