Notes des pilotes et moments clés du GP

Sport Auto.fr note tous les pilotes à l'issue de chaque grand prix. La meilleure, à Abu Dhabi, est de 20 pour Rosberg et la pire de 8 pour Merhi.
Nico Rosberg – Mercedes – 20/20
Sixième pole position de suite, avec un bel écart (3,7 dixièmes)
sur Hamilton, convertie au premier virage en confortable position
de tête. Rosberg n’a jamais été, au départ, sous la menace d’un
Lewis moyennement parti. L'Allemand a géré le premier relais,
faisant vite claquer le meilleur tour en course et prenant par la
même occasion quatre secondes d’avance. Celle-ci a doublé quand,
après le premier changement de pneus, Hamilton est ressorti
derrière un Vettel en stratégie décalée et donc pas encore passé
par les stands. Le deuxième relais a en revanche été moins propice
à Rosberg, Lewis allant d'un coup bien plus vite et revenant sous
les deux secondes.
Au 31e tour, Nico est rentré au stand pour la 2e fois. Bien lui a
pris de réaliser d’excellents premiers tours de troisième relais,
au moment même où Hamilton tentait de s’envoler, en allongeant le
sien. Rosberg a attaqué fort pour revenir sur son équipier en tête
et lui mettre la pression pour la suite de sa stratégie. Il a
regagné plus de 10 secondes en piste et récupéré la tête de la
course au 42e tour, suite au deuxième arrêt de l'Anglais, avec
cette fois 11 secondes d’avance en tête. Si Hamilton a pu accélérer
le rythme à 10 tours de la fin, en pneus plus frais, l’Allemand a
su contrôler sans problèmes. Il remporte ainsi sa 3e victoire de suite, la 6e de
la saison. C’est une de plus qu’en 2014, où il avait joué le
titre jusqu’à la dernière course, à Abu Dhabi...
Sebastian Vettel – Ferrari - 19/20
Après l’erreur de Ferrari en qualif, Vettel s’est élancé en 15e
position. Il était déjà 12e à la fin du premier tour. Quand tout le
monde a exécuté son premier changement de pneus, Vettel s’est
retrouvé 2e, derrière le leader. Impressionnant premier relais,
donc, pour l'un des rares alors en pneus tendres, ce qui l'a mis
sur une stratégie décalée, certes à 2 arrêts comme tout le monde,
mais pas au même timing.
Hamilton, de retour en piste après son premier arrêt, n’a eu aucun
mal à le doubler au 14e tour, puis l’Allemand n’a opposé aucune
résistance à son équipier Räikkönen, sur un plan de route
différent. Rebelote après le deuxième arrêt, entre les deux potes.
Au 40e tour, Vettel exécute son deuxième arrêt et met enfin les
super tendres. En mode fusée, il est tombé sur un Ricciardo dur à
passer, et une fois la manoeuvre faite, Sebastian a fondu sur
Pérez, qu’il a passé au 45e tour. Le voici 4e mais à 27 secondes de
son équipier Kimi. Il en a grappillé 10 par la suite, avant de
relâcher son effort jusqu’au drapeau à damier. Belle remontée en
tout cas de 11 places. Comme à Austin.
Kimi Räikkönen – Ferrari – 18/20
Kimi a failli perdre sa 3e place au départ, au profit d’un Pérez
bien parti. Mais le Mexicain est resté à gauche et n’a pas pu
déboîter Hamilton. Le Finlandais en a profité pour reprendre
l’avantage. Räikkönen a ensuite roulé à un bon rythme, restant à 10
secondes du leader. Il n’a pas été gêné par Vettel, lorsqu’il est
revenu sur lui dans le deuxième relais. En revanche, à son deuxième
arrêt, le Finlandais a perdu 4 secondes suite à une roue avant
droite récalcitrante. Mais Vettel l’a à nouveau laissé passer. Le
Finlandais ne pouvait alors plus être inquiété pour le podium, son
troisième de la saison. Il termine à 18 secondes du vainqueur. Une
course pas spectaculaire (d'où une moins bonne note qu'à Vettel)
mais convaincante et rassurante.
Lewis Hamilton - Mercedes - 17/20
Départ moyen, sous la pression du duo Pérez/Räikkönen. Il s’est
maintenu en 2e position mais déjà un peu distancé par le leader.
Après son premier arrêt, il est ressorti 3e derrière Vettel et a vu
son retard grandir de 4 à 7 secondes. Petit à petit, pourtant, il
est remonté, à 5 secondes, puis 3. Lewis a roulé nettement plus
vite que son équipier dans le deuxième relais, celui en soft. En
trois tours, il est passé d’un écart de 3 à 1,5 seconde.
Quand Rosberg a effectué son deuxième arrêt, Hamilton a voulu
tenter une stratégie différente pour le passer, en étendant son
deuxième relais, chose que sur les dernières courses, il n’avait
pas été autorisé à faire. Lewis voulait initialement ne plus
s'arrêter et aller au bout avec un seul arrêt au compteur.
"Impossible", lui a répondu son ingénieur. Alors, au 42e tour, pas
convaincu, Hamilton a suivi les instructions de son équipe mais
tout cela pour mettre les tendres mais pas les supersoft... Bizarre
(voir l'encadré). Reparti à 12,6 secondes, Lewis a attaqué, en
vain. Il termine à 8 secondes de Rosberg. Son agacement à ne plus
battre son ennemi en course le pousse parfois à d'étonnants moments
de paniques à la radio où il semble ne plus trop lui-même savoir ce
qu'il veut ou pas.
Romain Grosjean – Lotus – 17/20
Mal qualifié suite à une panne de boîte de vitesses en Q2, Grosjean
a en plus été pénalisé sur la grille pour un changement de boîte de
vitesses. Il a donc opté, comme Vettel, pour un départ en pneus
tendres et une stratégie à 2 arrêts décalée dans le temps. Son
premier relais, très long, l’a ramené un temps en quatrième
position, le Français en plus parvenant à repousser les assauts
d’un Pérez en pneus neufs. A la fin, il a pu se faire plaisir en
super soft, pour marquer deux points. Très beau pilotage de
Grosjean qui parvient à se classer 9e, et donc à assurer à Lotus la
6e place chez les constructeurs. Un beau cadeau d'adieu à Lotus et
Enstone.
Sergio Pérez – Force India - 17/20
Dommage que Pérez n’ait pas pu surprendre Hamilton au premier
virage, la course aurait été un peu plus folle. Mais le temps de
déboîter Räikkönen, Sergio n’a pas pu tenter l’intérieur sur Lewis.
Sa course devenait ensuite un duel à distance avec la Ferrari de
Vettel, sur une stratégie pneumatique décalée. Au 45e tour, Vettel,
en super soft, les pneus les plus rapides, a fondu sur lui et lui a
chipé la 4e place. Il a, derrière, réussi à assurer la 5e position,
face à un Ricciardo revenu fort sur la fin. Qu’à cela ne tienne,
Pérez termine magnifiquement une saison 2015 où il s’est un peu
révélé, marquant 20 points de plus que le très côté Hülkenberg.
Daniel Ricciardo – Red Bull - 16/20
Course sage mais sérieuse de Ricciardo. Qualifié 5e, il est resté
tout le temps à la même place, une fois avoir repris sur un beau
dépassement la place que Hülkenberg lui a dérobée au départ, mais
la perdant ensuite face à un Vettel revenu de la 15e place sur la
grille. Son adversaire direct devenait alors Pérez. Il échoue à
seulement 1 seconde d'une Force India plus rapide en ligne droite.
Ces huit points marqués ne lui permettent pas de terminer devant
son équipier Kvyat au classement. Il est battu pour 3 petits
points.
Jenson Button – McLaren - 15/20
La McLaren était plus en forme en performance pure - Jenson a
manqué Q3 d'un rien - mais en course, le manque de puissance du
Honda l’a encore et encore handicapé, et empêché de viser un top
10. Il était en ligne droite 31 km/h moins vite qu'une Williams...
II ne pouvait rien faire face aux Toro Rosso mais a quand même
battu les Sauber. Malgré l'obligation de sauver de l'essence à la
fin. Sa 12e place, comme sur la grille, est presque un bon
résultat. Button, en tout cas, a été propre, intelligent, combatif.
Comme sur tout 2015, où ses stats sont au final meilleures que
celles d'Alonso. A tempérer par la fiabilité désastreuse de
chacun.
Nico Hülkenberg – Force India – 14/20
Bon départ qui lui a permis de gagner deux places. Il les a
temporairement perdues au profit des pilotes sur deux arrêts
décalés mais les a récupérées ensuite. Vettel, revenu 4e, l'a
repoussé à sa position initiale de départ. Mais il a été dominé par
son équipier tout le week-end. Et finalement sur la saison
aussi.
Felipe Massa – Williams - 14/20
Premiers tours compliqués pour Massa en lutte avec la déchaînée
Toro Rosso de Sainz. Une fois à l'abri, Felipe a évolué assez seul
et ne s'est battu directement que face à la Red Bull de Kvyat,
qu'il devance au final grâce à une meilleure vitesse de pointe de
son Mercedes. Super dépassement d'ailleurs, au 48e tour.
Hülkenberg, placé juste devant lui, a gardé un petit matelas de 4
secondes à l'arrivée.
Verstappen rapide, à l'attaque mais brouillon et triplement pénalisé
Daniil Kvyat – Red Bull - 14/20
Premier tour très chaud entre Kvyat et les Toro Rosso. Sainz Jr
d’abord qui, sans prendre de gants, l’a poussé hors-piste. Le Russe
a rendu la pareille mais à Verstappen, l’équipier de l'Espagnol. Un
peu brouillon, comme parfois, Kvyat a ensuite reculé à la 10e
place. Il a en plus été frappé par des soucis électroniques de
gestion de l'énergie. Revenu plus haut dans le classement après les
arrêts d’autres concurrents, il a été dépossédé de la 8e place par
Massa puis de la 9e par Grosjean mais termine devant les Toro
Rosso, notamment celle de Sainz. Il finit ainsi son championnat
2015 devant Ricciardo. Une belle perf pour sa première année chez
Red Bull.
Carlos Sainz Jr – Toro Rosso – 14/20
Super départ de Sainz. Deux places de gagnées qui l’ont mis en
position d’affronter les Red Bull et la Williams de Massa. Chaud
sur Kvyat, il a résisté. Chose qu’il n’a pas pu faire contre Massa,
plus rapide en ligne droite. En lutte plus tard face à son
équipier, il a fait preuve de bien plus de calme, poussant
Verstappen à la faute sur un freinage, mais n'a pas été récompensé.
Il a glissé à la porte des points. Comme sur les trois dernières
courses, il repart sans points. Mais cette fois, il n'a pas
abandonné et est allé au bout. Maigre consolation pour un pilotage
tout en attaque.
Valtteri Bottas – Williams – 12/20
Enième erreur de Williams au stand qui a détruit la course de
Bottas. Au premier arrêt, il a été relâché trop tôt des stands et
n’a pas vu arriver Button en train de rejoindre son emplacement.
Bottas a cassé son aileron avant et a dû en changer le tour
suivant, en plus de prendre une pénalité de 5 secondes pour unsafe
release... Ressorti 16e, le Finlandais ne pouvait plus rien
espérer. Il avait en plus loupé son départ perdant 4 places et
passant de la 6e à la 10e place. Au final, il se classe 14e et perd
le duel avec son compatriote Raïkkönen pour la 4e place
mondiale.
Marcus Ericsson – Sauber – 11/20
Battu de deux deuxièmes par Nasr en qualif, le Suédois a tenté une
stratégie décalée pour reprendre le dessus. Il a ainsi chaussé les
tendres au départ et non les super-tendres. Cela a payé, puisqu'il
se classe 14e, 4 secondes devant le Brésilien. Mais loin des
points.
Fernando Alonso – McLaren – 10/20
Dur, une nouvelle fois, de noter Alonso... Crevaison en Q1,
accident au départ - touché par Nasr, il tire tout droit dans la
Lotus de Maldonado -, aileron avant endommagé, arrêt anticipé,
pénalité injustifiée de la FIA (légitime coup de colère de Fernando
à l'arrivée)... Il n' a pas été épargné. Plus tard, il a gêné la
Ferrari de Vettel, ce qui a fait dire à l’Allemand : « il doit
vraiment me détester. » Alonso finit à 2 tours du vainqueur et à 1
tour de son équipier. Il est passé à 4 reprises au stand. Pas
terrible pour finir cette année déjà si horrible pour lui. Mais à
la toute fin, il s'est fait plaisir, a monté les super soft, et
signé, avec le réservoir presque vide, le troisième meilleur tour
en course, à 2 deuxièmes d'Hamilton !
Max Verstappen – Toro Rosso – 10/20
Course agressive de Verstappen, comme à son habitude. Mais là,
c'était un peu trop et pas toujours maîtrisé. Il a perdu son calme.
Pas ménagé par Kvyat, Max a ensuite fait un gros plat sur son pneu
et a anticipé son deuxième arrêt, reculant ainsi 15e et surtout
passant à 3 arrêts au lieu de 2. Au 35e tour, Verstappen a dû
laisser passer Sainz sur ordre de la radio, après le deuxième
arrêt, les deux hommes n'étant plus sur la même stratégie. Au 47e
tour, le Hollandais n’a pas été tendre avec Button, à qui il a
piqué la 12e place avec agressivité. Il a été pénalisé de 5
secondes pour l'avoir doublé hors-piste. Il sera encore pénalisé de
20 secondes pour avoir ignoré des drapeaux bleus quand Hamilton lui
a pris un tour. Il a donc été relégué à la 16e place. Dernièrement,
il avait réussi à canaliser son énergie. Pas cette fois. La vitesse
de pointe est pourtant là. Il allait plus vite que Sainz car sur 3
arrêts. D'où un beau 6e meilleur tour en course. Attention car il a
également perdu encore un point sur son permis. Soit 8 de moins
lors des 12 derniers mois, sur un total autorisé de 12. Il
commencera donc 2016 avec une épée de Damoclès au-dessus de la
tête. On peut regretter que les règles de la FIA en arrivent à ce
que l'un des plus grands attaquants du plateau, un des rares qui
fasse le spectacle, ne soit plus très loin d'une exclusion d'une
course... Même s'il doit aussi apprendre à se calmer, Verstappen a
été un des showman de la saison.
Will Stevens – Manor – 11/20
De nouveau face à Merhi, après avoir affronté Rossi depuis la
Russie, Stevens a assez facilement dominé le duel. Course sans
histoire et honorable de sa part.
Felipe Nasr - Sauber - 10/20
Contact avec Alonso au départ mais sans dommage apparent pour sa
Sauber. Si ce n'est qu'il rentre toutefois au stand dès le 4e tour
pour changer d'aileron avant et passer sur une stratégie plus
agressive à trois arrêts. Partant trois places devant Ericsson, il
finit une place derrière. Pas terrible donc.
Roberto Merhi – Manor - 8/20
De retour après 3 GP d’absence, l’Espagnol a souffert. Battu en
qualifs de plus d’une seconde, en course, il a fini à 1 tour de son
équipier, après être parti des stands. Dur de retrouver le rythme,
surtout qu'il a à plusieurs reprises endommagé ses pneus sur des
freinages bloqués.
Pastor Maldonado - Lotus Non noté
Huitième abandon de Maldonado, le 5e sur collision. Mais cette
fois, il n’y est pour rien, le Vénézuélien se faisant harponner par
un Alonso en perdition après une touchette avec Nasr.
Le GP : 13/20
Début de course animé dans le peloton, derrière un Rosberg parti
facilement en tête. Si l’action a été plus rare ensuite, quoique
présente avec notamment bien plus de dépassements que d'habitude
sur cette piste pas du tout propice, toute l’attention a été
tournée vers la lutte stratégique entre Rosberg et Hamilton pour la
victoire. Lutte qui a accouché d'une souris. A l'arrivée puis sur
le podium et en conférence de presse, on a encore eu le droit aux
tensions Rosberg/Hamilton, à fleurets mouchetés mais criantes.
Le point clé : encore la stratégie chez Mercedes
Depuis le Mexique, on ne parle plus que de cela. Des complaintes
d’Hamilton face à des ingénieurs Mercedes qui refusent de laisser
les pilotes libres de tenter une stratégie alternative et de
prendre des risques. Le dernier grand prix de la saison a encore
une fois illustré ce thème à polémique et à paranoïa.
Avant le week-end, Mercedes avait prévenu que les pilotes
pourraient cette fois décider de leur sort, les titres mondiaux
étant gagnés et la place de vice-champion de Rosberg assurée. Cela
a été le cas.
Derrière Rosberg, donc, Hamilton, revenu fort dans le sillage, a
voulu essayer une stratégie différente. Son ingénieur lui a proposé
d'allonger son deuxième relais le plus possible, et d'ensuite voir.
A la fin de celui-ci, Lewis n’a pas arrêté de discuter à la radio,
demandant s’il pouvait aller au bout avec son train de soft ayant
déjà 30 tours dans la vue. Il restait alors un peu moins de 15
tours. « Ce serait une erreur Lewis, cela ne marchera pas,» lui a
répondu son ingénieur. Effectivement, Rosberg, derrière, remontait
très fort. Au 32e tour, après son arrêt, Nico était à 20 secondes,
au 41e tour, il n'était déjà plus qu'à 9,8 secondes. Hamilton
commençait à dépasser les 1'47''5, contre 1'45 pour son rival. «
Donnez-moi vos calculs ! » a insisté Hamilton. "Cela ne sert à
rien," lui rétorqua l'ingé. "Je te le garantis. Ca ne marchera
pas."
Quand Hamilton est entré dans les stands pour changer de pneus pour
la deuxième fois, 10 tours après son rival, Rosberg n'était plus
qu'à 6,4 secondes de lui. Mais surprise, Mercedes ne lui a pas
remis les super tendres – il restait 14 tours – mais les tendres.
Quel intérêt alors d’allonger le deuxième relais dont le but
pouvait être aussi de finir en boulet de canon à la fin en super
soft... "Ils n'auraient tenu que 7 ou 8 tours," répond Wolff.
Explication assez fumeuse, vu que Vettel, lui, les ayant chaussés 2
tours avant, est allé au bout sans souci. Mais de là à battre
Rosberg... Pas évident, les super soft se dégradant plus vite.
On peut faire deux reproches : comme au Brésil, Hamilton s'est pris
les pieds dans le tapis à vouloir tellement tout tenter pour passer
Rosberg qu'à la fin, il a créé les conditions de sa propre perte.
Trop attaquer au début à Interlagos et là trop tergiverser avec sa
volonté de faire un arrêt. Il a perdu trop de temps en piste en
allongeant son relais de 10 tours. Bien trop long. Lewis devra
apprendre à se calmer. Surtout que dans ses déclarations, en plus,
il s'emmêle les crayons. Voulant pourtant prendre son destin en
main, il a déclaré à la fin : "j'ai laissé mes ingés décider, ils
savent mieux que moi." Ah bon ?
Du côté de Mercedes, on a visiblement voulu laisser Hamilton
constater lui-même qu'il courrait à sa perte en souhaitant décider
seul. Mais franchement, ne pas lui mettre les super soft à la fin
était une double erreur. Celle de laisser penser au public qu'on
l'a empêché de revenir sur Rosberg et celle aussi de ne pas avoir
montré jusqu'au bout à Hamilton qu'il fait fausse route à voir le
mal partout.


