F1 - Ecclestone revient sur ses propos polémiques

Bernie Ecclestone justifie sa proposition de mettre des murs au bord de certains virages. Il estime que cela empêcherait de couper la piste.
Bernie Ecclestone a créé la polémique à Mexico, en déplorant les
dégagements asphaltés et le manque de risques en F1. Il proposait de
placer des murs au bord des virages, pour empêcher les pilotes de
passer hors de la piste. En course, Lewis Hamilton et Max
Verstappen ont coupé le premier virage, au départ pour le premier
et en se défendant face à Sebastian pour le second, mais seul Max
Verstappen a été pénalisé, ce qui a suscité un débat. Ecclestone
détaille désormais son idée, qui selon lui permettrait fin à ces
discussions.
« Ce que j'ai vraiment dit, c'est que ces murs empêcheraient
aux pilotes de passer hors de la piste, » justifie le
gestionnaire commercial du championnat sur le site officiel de la
F1. « Parce que maintenant, quand ils le font, quelqu'un doit
décider s'ils sont sortis de la piste parce qu'ils avaient un
problème, parce qu'ils voulaient avoir un avantage ou parce qu'ils
ont fait une erreur. Ca veut dire qu'il faut se reposer sur
l'opinion d'une personne. Si on a trois commissaires, en général ça
veut dire trois opinions. Un pourrait demander la disqualification,
un autre pourrait demander une pénalité et le troisième pourrait
dire qu'il n'y avait rien de mal dans tout ça. »
« La chose la plus simple à faire sur certains virages, et je
veux vraiment dire seulement certains, des virages qui ne sont pas
dangereux, ceux où quelqu'un pourrait avoir un avantage en sortant
de la piste, on pourrait construire de petits murs pour leur
rappeler qu'il y a cette ligne blanche. Ca voudrait dire relever la
ligne blanche de 40 centimètres. »
Ecclestone ne remet pas en cause la sécurité
Sur la notion de risque, Bernie Ecclestone rappelle qu'il veut
garantir la meilleure sécurité possible. Il pense cependant que les
circuits urbains, avec des murs plus proches, suscitent plus
d'intérêt, sans pour autant augmenter les risques.
« Au cours des années, j'en ai fait plus pour la sécurité en
Formule 1 que n'importe qui, comme avoir un hôpital sur les
circuits, donc ces discussions ne servent à rien, »
estime-t-il. « Je n'ai jamais rendu Monaco dangereux et c'est
là depuis des décennies. Il n'y a pas eu de problème à Bakou, ps de
problème à Singapour. »
« Et si vous demandez à un pilote la course qu'il aimerait
gagner plus qu'une autre, la réponse immédiate serait Monaco !
Donc on y est : aucun pilote ne se plaint jamais de
Monaco. »


