Coronavirus : McLaren craint un début de saison trop tôt

Andreas Seidl, le patron de l'équipe McLaren, estime que la F1 doit faire attention à ne pas lancer sa saison trop tôt, ce qui nuirait à l'image du championnat.
En F1, un début de saison avec des courses à huis clos est de plus en plus
envisageable, puisque certains pays européens ont interdit les
événements qui rassemblent un large public avant plusieurs mois,
comme la France, jusqu'à mi-juillet, ou la Belgique, jusqu'à fin août. Andreas Seidl, le
patron de McLaren, estime qu'il ne faut pas reprendre la
compétition trop tôt, même si maintenir le maximum de courses est
nécessaire sur le plan financier. Seidl voit un
enjeu d'image pour la Formule 1. Lancer la saison trop tôt pourrait
être mal perçu par le grand public.
« Un élément important sera l'acceptation du public pour que
des événements aient à nouveau lieu, » a expliqué l'Allemand
selon Motorsport Week. « Il est important de ne reprendre la
compétition que quand nous aurons l'équipement pour nous protéger,
des tests pour les gens. (Il faut) que ce soit disponible pour les
gens qui en vraiment besoin, et que nous ne gâchions pas ces tests
ou ce matériel juste pour reprendre la compétition. »
« Je pense qu'il y a un vrai désir des gens, du public, des
supporters, surtout dans la période de confinement actuelle, de
revoir des événements sportifs, même si ce n'est qu'à la
télévision. Mais il y a aussi de nombreux autres aspects à prendre
en compte. »
La F1 doit analyser tous les éléments
La Formule 1 a récemment évoqué un début de saison au mois de juillet mais Andreas Seidl estime
qu'il est encore trop tôt pour être précis, en raison des
différents facteurs à prendre en compte. Une fois que les
conditions sanitaires seront remplies, il faudra s'assurer que les
courses ont un intérêt pour les promoteurs, sur le plan
commercial.
« La (date de lancement de la saison) est un sujet très
difficile parce qu'elle dépendra de nombreux aspects, »
déclare Seidl. « Le plus important est de protéger nos
employés, donc nous ne voulons vraiment pas reprendre la
compétition tant que nous n'aurons pas la certitude que nos
employés sont protégés. Ensuite, je pense que cela dépendra des
mesures des pays qui nous accueillent, sur les déplacements, la vie
quotidienne, parce que nous devons voir si nous pouvons sortir et
revenir dans nos pays. »
« Il faut attendre les décisions des différents pays pour voir
si des courses peuvent se tenir. Nous devrons ensuite voir les
décisions des promoteurs, notamment avec des changements de dates
pour beaucoup de courses, il faut que les promoteurs y soient prêts
et que cela ait du sens sur le plan commercial, pour les promoteurs
et pour la Formule 1. »
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