F1 - Lotus confiante pour le rachat par Renault

Le rachat de Lotus par Renault traine, mais les signes sont positifs. Le constructeur a déjà placé des employés dans l'équipe et la possible prolongation du contrat avec Red Bull montre que Renault veut rester, alors que le constructeur envisageait deux options ces derniers mois, un départ ou le rachat d'une équipe. Selon Lotus, les discussions avancent positivement.
« Renault a publié une Lettre d'Intention, donc en coulisses les directions de Renault et Lotus travaillent à fond pour s'assurer que l'accord sera conclu, » a expliqué Matthew Carter, le PDG de Lotus, au site officiel de la F1.
« Les choses avances, mais ces choses prennent du temps. Je suis confiant pour que l'accord se fasse, mais comme je l'ai dit, il faut du temps que pour que ça se fasse. »
Il ne reste visiblement plus que des formalités à conclure: « Nous savons que dans les affaires, tout peut arriver vu que tant qu'il n'y a pas de signatures sur les documents, l'accord n'est pas conclu, mais la confiance est très élevée ! » estime Carter.
Renault sera l'actionnaire principal: « Exactement, » indique Carter. « Ils auront la majorité de contrôle. C'est aussi précisé dans la Lettre d'Intention. Ils aligneraient l'équipe comme une équipe de constructeur, comme Ferrari et Mercedes le font en ce moment. »

Deux solutions pour la monoplace

Pour Lotus, il est important de conclure l'accord rapidement pour adapter la monoplace au moteur. Il y a pour le moment un accord avec Mercedes pour la saison 2016 mais si Renault rachète l'équipe, les besoins pour le groupe propulseurs seront différents. Lotus avait le V6 Renault en 2016 et l'équipe travaille sur les deux solutions.
« Nous avons deux options pour un moteur l'an prochain, Mercedes ou Renault, » précise Chester. « Nous progressons dans cette voie. Nous avons deux concepts pour l'an prochain et nous poursuivons dans les deux possibilités. »
Lotus prépare surtout sa monoplace pour le moteur Renault: « Utiliser un moteur Mercedes pour la saison 2016 est plutôt l'option improbable, » assure Carter. « Et si nous l'avions, oui, ça voudrait dire que l'accord avec Renault serait tombé à l'eau. Mais je suppose vraiment qu'il y aura un moteur Renault l'an prochain. »
Et donc que Renault aura son équipe.