Lamborghini pas pressé de passer au turbo

Publié le 31 janvier 2012 à 17:36
Mis à jour le 30 novembre 2020 à 01:09
Lamborghini pas pressé de passer au turbo

Interrogé sur l'avenir de la Gallardo et l'orientation mécanique de Sant'Agata Bolognese, Winkelmann avoue ne pas être fou des ailettes d'une turbine.

Alors que la suralimentation devient un standard des mécanique classiques installées sur la grande majorité de nos déplaçoirs, le domaine de la sportivité, au sens noble, reste encore cloisonné dans deux mondes : ceux qui ne jurent que par une suralimentation, et ceux qui préfèrent aspirer l'oxygène de façon naturelle, coïncidant papillon des gaz et pression atmosphérique. Ferrari reste fidèle à l'atmo (sauf quelques écarts lors de l'escapade supercar F40 et avant, avec la 288 GTO), Maserati a déposé, de son coté, l'appellation "biturbo" (façon de parler), les américaines apprécient toujours un compresseur pour aider alors que chez Mercedes, on a jamais trop su quelle direction prendre entre les V12 biturbo et l'actuelle V8 atmosphérique intégré à chaque page intéressante du catalogue. Même logique chez Porsche qui adore ouvrir ses flancs pour ventiler toute cette mécanique supplémentaire. Lamborghini, à travers son histoire ne s'est jamais vraiment soucié des turbines… et n'en prend pas le chemin.

Prochaine Gallardo dans deux ans

C'est une autre philosophie le turbo, c'est aussi un autre régime moteur. Si au Japon il est une évidence depuis des années (exception faite de la Lexus LFA), en Italie, le turbo est un organe mécanique presque boudé. Stephan Winkelmann assure que le turbo "n'arriverait pas dans la décennie" ne coïncidant pas avec "l'ADN Lamborghini". Le président, de passage à Paris il y a quelques jours, annonce que la prochaine Gallardo serait sur la route "d'ici deux ans", et n'efface pas la possibilité d'un bloc turbo en fonction "de l'avenir" qu'implique "les régulations sur le pétrole".

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