La F-Type Project 7 prend la pose au Mans Classic

Si les 110.000 spectateurs qui ont bravé les quelques averses de pluie lors de la 7ème édition du Mans Classic avaient fait le déplacement pour leur amour des automobiles de collection, une nouveauté leur a cependant tapé dans l’œil: la Jaguar F-Type Project 7.
Il faut dire que ce roadster extrême sur base de F-Type n’a été présenté qu’une semaine auparavant, au Festival of Speed de Goodwood. Et qu’il avait réservé ses premiers tours de roue pour l’événement biennal français, en hommage à son illustre aînée, la Type D qui s’est illustrée à plusieurs reprises aux 24 Heures du Mans (1955, 1956, 1957), et qui célèbre ses 60 ans en 2014.

Les anciennes se distinguent

Pour l’occasion les deux sportives aux six décennies d’écart se sont prêtées au jeu des objectifs, histoire d’immortaliser cet instant sur le circuit le plus mythique au monde. Un shooting qui montre à quel point l’automobile a changé en un demi-siècle !
Mais d’autres Jaguar se sont aussi illustrées tout au long du week-end du Mans Classic. Notamment sur le plateau 3, celui des autos de 1957 à 1961, avec la victoire de la Type D engagée par Jaguar et emmenée par Guy Pearson et le journaliste Chris Harris. Sur le plateau 2 des autos de 1949 à 1956, c’est une Type C qui l’a aussi emporté.

Piqûre de rappel

Pour rappel, la F-Type Project 7 découle du concept du même nom présenté un an auparavant par Jaguar. Assemblée par le département Special Operations (restauration, personnalisation, véhicules spéciaux…) commun à Jaguar et Land Rover, elle est strictement limitée à 250 exemplaires à travers le monde. Ce qui en fait un objet rare, cher, et désirable.
Mais la F-Type est aussi et surtout une vraie sportive, puisqu’en plus de sa structure tout aluminium, son aérodynamique retravaillée aux éléments en fibre de carbone, Jaguar a baissé son poids de 80 kilos et augmenté sa puissance à 575 ch.