Le chant du cygne de la Mitsuoka Orochi

Publié le 25 avril 2014 à 10:37
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 12:42
Le chant du cygne de la Mitsuoka Orochi

Huit ans après sa première apparition, l’exotique "supercar" japonaise de Mitsuoka, l’Orochi, annonce la fin avec une série limitée.

Il y a peu de chances que vous en ayez déjà croisé une sur les routes. A moins de vous être déjà rendu au Japon, mais même là-bas… Pourtant si vous êtes déjà tombé dessus en feuilletant des magazines, vous le l’avez sûrement jamais oublié tant son physique est… exotique. Pour rester poli.
L’ Orochi est sortie de l’imagination du petit constructeur nippon Mitsuoka, spécialisé dans le recarrossage rétro de modèles existants, en 2006. Difficile de dire combien il s’en est vendu depuis mais il est de fortes chances que les ventes soient anecdotiques. Toujours est-il qu’après 8 ans de bons et loyaux services, elle s’apprête à faire ses adieux.

Faux airs de supercar

C’est en septembre prochain que la production de la Mitsuoka Orochi sera arrêtée. Pour l’occasion, le constructeur va proposer une série limitée Final Editions. Au programme, deux teintes de carrosserie au choix, pourpre ou blanc nacré, des jantes 19" peintes en noires, ou encore un bouclier et un aileron spécifiques. A l’intérieur, les sièges mêlant cuir et Alcantara sont bi-ton.
Pas de changement annoncé sur le V6 3.3 d’origine Toyota développant 233 ch et 328 Nm de couple animant cette Orochi de 1.690 kg, un bloc qui lui aussi commence à sérieusement dater! Limitée à 5 exemplaires, la Mitsuoka Orochi Final Edition coûtera à qui veut 12,7 millions de yens... environ 90.000€.

Nos marques populaires Voir tout

Sport Auto