Le chant du cygne de la Mitsuoka Orochi

Huit ans après sa première apparition, l’exotique "supercar" japonaise de Mitsuoka, l’Orochi, annonce la fin avec une série limitée.
Il y a peu de chances que vous en ayez déjà croisé une sur les
routes. A moins de vous être déjà rendu au Japon, mais même là-bas…
Pourtant si vous êtes déjà tombé dessus en feuilletant des
magazines, vous le l’avez sûrement jamais oublié tant son physique
est… exotique. Pour rester poli.
L’ Orochi est sortie de l’imagination du petit constructeur nippon Mitsuoka, spécialisé dans
le recarrossage rétro de modèles existants, en 2006. Difficile de
dire combien il s’en est vendu depuis mais il est de fortes chances
que les ventes soient anecdotiques. Toujours est-il qu’après 8 ans
de bons et loyaux services, elle s’apprête à faire ses adieux.
Faux airs de supercar
C’est en septembre prochain que la production de la Mitsuoka
Orochi sera arrêtée. Pour l’occasion, le constructeur va proposer
une série limitée Final Editions. Au programme, deux teintes de
carrosserie au choix, pourpre ou blanc nacré, des jantes 19"
peintes en noires, ou encore un bouclier et un aileron spécifiques.
A l’intérieur, les sièges mêlant cuir et Alcantara sont bi-ton.
Pas de changement annoncé sur le V6 3.3 d’origine Toyota
développant 233 ch et 328 Nm de couple animant cette Orochi de
1.690 kg, un bloc qui lui aussi commence à sérieusement dater!
Limitée à 5 exemplaires, la Mitsuoka Orochi Final Edition coûtera à
qui veut 12,7 millions de yens... environ 90.000€.


