Ferrari étend les paiements en cryptomonnaies à ses concessionnaires européens
Ferrari annonce étendre le système de paiement en cryptomonnaies à son réseau de concessionnaires en Europe à partir de fin juillet 2024.
Ferrari est en train de moderniser son système de paiement sur le marché européen.
Vous pourrez bientôt vous acheter une Ferrari via les cryptomonnaies
Dans le chef de Ferrari, l’arrivée sur le marché européen de la cryptomonnaie fait suite au lancement réussi de ce paiement alternatif aux États-Unis, il y a moins d’un an. Outre-Atlantique, ce système avait été lancé pour aider les concessionnaires locaux à répondre au mieux aux nouveaux besoins des clients et ainsi faciliter leur acquisition de pur-sangs.
D’ici fin 2024, Ferrari étendra les transactions en cryptomonnaies à d’autres pays de son réseau international des concessionnaires où les cryptomonnaies sont légalement acceptées. Ce sera donc le cas de l'Europe.
Pour ce faire, la marque italienne collabore avec différentes sociétés actives dans le secteur pour garantir la sécurité des transactions. Grâce aux solutions identifiées, les concessionnaires pourront plus facilement accepter les paiements sans avoir à gérer directement les cryptomonnaies, qui seront immédiatement converties en monnaie traditionnelle.
En outre, les solutions des fournisseurs permettront également de vérifier l’origine des fonds et protégeront les transactions contre les oscillations des prix liées aux taux de change.
A ce jour, la plupart des concessionnaires européens de Ferrari ont déjà adopté ou sont en train d’adopter le nouveau système de paiement qui s’ajoute aux systèmes traditionnels.
Ferrari : un nouveau site à Maranello
Au rayon des nouveautés dans la galaxie de la marque au cheval cabré, Sport Auto vous rapportait récemment l'inauguration à Maranello d'un nouveau site d'assemblage qui verra naître ses modèles du futur. Sa première sportive 100% électrique, présentée en 2025, y entrera en production début 2026.
Grâce à son e-building, ayant nécessité un investissement de 200 millions d'euros, le constructeur compte obtenir "une plus grande flexibilité de production en fonction de la demande, diminuer le temps de développement des nouveaux modèles". Mais aussi "réduire les émissions par voiture produite", a expliqué le PDG Benedetto Vigna lors d'une conférence de presse. "Nous ne voulons pas augmenter la capacité de production. Mais avoir plus de flexibilité pour faire des personnalisations pour les clients."
L'usine d'une surface de 4,2 hectares accueillera à la fois la production des traditionnels moteurs à combustion interne mais aussi des blocs hybrides et électriques. "Ils sont tous à même de garantir les émotions de conduite propres à Ferrari".
Ce nouveau site d'assemblage devrait être opérationnel d'ici quelques semaines. Il sera alimenté en partie par plus de 3.000 panneaux solaires de 1,3 mégawatt installés sur le toit. D'ici la fin de l'année, l'usine sera entièrement alimentée en énergies renouvelables.
En 2026, Ferrari vise un chiffre d'affaires de 6,7 milliards d'euros. Un objectif qu'il compte atteindre en lançant notamment quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026.
Source : Ferrari CP