F1 - La pénalité de Grosjean fait débat

Romain Grosjean a reçu une pénalité de trois places sur la grille de départ à Sakhir, pour avoir gêné Lando Norris en Q1. L'Anglais était dans un tour rapide et il est revenu sur Grosjean, qui allait commençait le sien, au dernier virage. Les commissaires ont indiqué qu'il y avait un écart de 136km/h entre les deux pilotes.
Les commissaires ont aussi noté que Grosjean était à vitesse réduite parce que Sebastian Vettel, qui allait également commencer un tour rapide, venait de le doubler puis de lever le pied, pour laisser un écart devant lui. Günther Steiner est prêt à accepter la pénalité de Grosjean mais il s'étonne qu'il ait perdu un point sur son permis pour cet incident.
« Enlever un point à Romain... il n'a rien fait de mal, il n'y a pas eu d'indication par radio, » a expliqué l'Italien à ESPN. « Pourquoi lui enlever un point ? C'est complètement inapproprié. La pénalité sur la grille, on peut en discuter, mais lui enlever un point. Les mecs ? Dans quel monde vivons-nous ? »

Norris pense que Vettel a provoqué la situation

Lando Norris a bel et bien été gêné par Romain Grosjean mais il reconnaît que le Franco-Suisse pouvait difficilement éviter cette situation.
« Si on regarde le résultat final, il m'a bien ralenti au dernier virage, » a expliqué le pilote McLaren à ESPN. « Il a été un peu piégé par Sebastian, qui l'a doublé au dernier virage. Pour être juste, (Grosjean) n'a eu qu'environ trois secondes pour que l'équipe lui dise que j'étais derrière lui, et cela aurait été dur pour lui de changer d'approche soudainement, d'abandonner son tour en fait. »
Norris estime que l'attitude de Vettel n'a « pas été très sympa ». « On ne double pas au dernier virage comme (Kevin) Magnussen et Fernando (Alonso) à Monza l'an dernier, parce qu'on ruine le tour des deux, » estime-t-il.
A noter que Vettel a été sous enquête pour un autre incident, un tour de décélération trop lent, mais il a expliqué au commissaires qu'il avait des plats sur ses pneus. Aucune pénalité n'a été infligée.