F1 - Grosjean favorable à un DRS plus présent

Les dépassements ont été peu nombreux à Melbourne et Ross Brawn, le responsable de la compétition de la F1, a fait part de sa volonté de trouver des solutions pour la prochaine génération de monoplaces, en 2021. Romain Grosjean pense qu'il faut attendre que la saison avance pour savoir si le manque de dépassements est vraiment un problème.
« C'est une chose sur laquelle la Formule 1 travaille, » explique le Franco-Suisse. « Les dépassements ne sont pas faciles, mais nous savons que Melbourne n'est pas le circuit le plus facile pour les dépassements. Je ne pense pas qu'il faut tirer des conclusions trop rapidement. Nous pouvons attendre quelques courses. »
Grosjean est favorable à des zones de DRS plus importantes. Une troisième zone a été ajoutée à Melbourne cette année et la deuxième zone a été allongée d'une centaine de mètres à Sakhir. « Il n'y a que des points positifs, aucun négatif, » estime Grosjean. « On va juste plus vite en ligne droite, et c'est clairement une façon de résoudre le problème. »

Les turbulences ont un effet très important

Le problème actuel des monoplaces est que dès qu'un pilote se rapproche d'un concurrent, les turbulences aérodynamiques lui font perdre en performance, ce qui rend une attaque difficile.
« On perd des appuis, comme si la voiture avait un aileron avant plus petit, » explique Grosjean. « On glisse plus, et quand on glisse, les pneus surchauffent. L'adhérence diminue, ce qui fait encore plus glisser. C'est un cercle vicieux. »
« C'est vraiment ce qu'il se passe. En général, on perd un peu plus d'adhérence à l'avant qu'à l'arrière. On a juste l'impression d'avoir un package aérodynamique plus léger. »
Alexander Wurz, ancien pilote de F1 et double vainqueur des 24 Heures du Mans, attribue cet effet à la prédominance de l'aileron avant et il plaide pour une aérodynamique plus basique. Si l'aileron offrait peu d'appuis en toutes circonstances, la perte aérodynamique serait plus faible.