F1 - Magnussen et Grosjean très en retrait

Publié le 28 octobre 2017 à 20:22
Mis à jour le 28 novembre 2020 à 07:05
Romain Grosjean (Haas) à Mexico

Kevin Magnussen et Romain Grosjean seront en fond de grille à Mexico. La Haas n'est pas à l'aise sur ce circuit.

Kevin Magnussen a pris la 18ème place. Il va gagner deux positions avec les pénalités de Fernando Alonso et Stoffel Vandoorne. Sa monoplace est en difficulté sur ce tracé, notamment à cause du besoin accru en refroidissement, que la voiture gère mal.
« Nous craignions que ce week-end soit difficile, » reconnaît Magnussen. « Clairement, nous n'avons pas été très rapides en qualifications. Cette piste est un peu notre talon d'Achilles. Nous nous y attendions un peu, mais cela reste décevant. »
« Nous devons juste tout donner. Les problèmes sont liés à plusieurs choses. Je dirais qu'avec l'air si peu dense ici, tout le monde doit beaucoup plus refroidir sa voiture, faire des ouvertures pour le refroidissement des freins, du moteur, de l'eau, tout. Quand nous le faisons, nous n'avons pas un très bon refroidissement. »
« Nous perdons du temps en piste, et cela semble très mauvais cette fois. J'espère que nous pourrons rester dans la lutte demain, et au moins que nous pourrons attaquer, nous verrons ce que nous aurons. J'espère que notre rythme de course sera un peu meilleur que celui des qualifications. »

Grosjean également en difficulté

Romain Grosjean a fini à la 19ème place. Les sanctions d'Alonso et Vandoorne vont aussi lui faire gagner deux places. Il a eu un mauvais tour de lancement pour sa dernière tentative, ce qui ne lui a pas permis de bien chauffer les pneus, et il a payé son manque de roulage vendredi. Il pense que Haas aurait dû battre Sauber.
« Nous vivons un week-end difficile, » reconnaît le Franco-Suisse. « Nous n'avons pas du tout roulé hier, donc évidemment nous avons perdu en performance. J'ai eu un très mauvais tour de lancement à la fin, avec beaucoup de trafic, donc je pouvais faire mieux de quelques dixièmes, mais rien qui aurait pu nous mettre à notre vraie place. »
« Il n'y a pas d'excuse. Nous avons un moteur Ferrari 2017, qui est plus puissant que celui de Sauber. Nous devons travailler, nous devons trouver comment rendre la voiture plus rapide sur les circuits où il faut plus d'appuis. »
« Ce sera 71 tours avec une voiture difficile à piloter demain. Tout est possible. Je ne veux pas être super positif en disant que tout sera génial, mais on ne sait jamais en course. C'est un circuit difficile et le refroidissement est un problème pour tout le monde. Les freins vont souffrir. A Singapour, nous n'étions pas censés marquer des points, et nous l'avons fit. Il y a toujours de l'espoir, mais ce sera vraiment dur. »

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