F1 - Magnussen et Grosjean très en retrait

Kevin Magnussen et Romain Grosjean seront en fond de grille à Mexico. La Haas n'est pas à l'aise sur ce circuit.
Kevin Magnussen a pris la 18ème place. Il va gagner deux
positions avec les pénalités de Fernando Alonso et Stoffel
Vandoorne. Sa monoplace est en difficulté sur ce tracé, notamment à
cause du besoin accru en refroidissement, que la voiture gère
mal.
« Nous craignions que ce week-end soit difficile, »
reconnaît Magnussen. « Clairement, nous n'avons pas été très
rapides en qualifications. Cette piste est un peu notre talon
d'Achilles. Nous nous y attendions un peu, mais cela reste
décevant. »
« Nous devons juste tout donner. Les problèmes sont liés à
plusieurs choses. Je dirais qu'avec l'air si peu dense ici, tout le
monde doit beaucoup plus refroidir sa voiture, faire des ouvertures
pour le refroidissement des freins, du moteur, de l'eau, tout.
Quand nous le faisons, nous n'avons pas un très bon
refroidissement. »
« Nous perdons du temps en piste, et cela semble très mauvais
cette fois. J'espère que nous pourrons rester dans la lutte demain,
et au moins que nous pourrons attaquer, nous verrons ce que nous
aurons. J'espère que notre rythme de course sera un peu meilleur
que celui des qualifications. »
Grosjean également en difficulté
Romain Grosjean a fini à la 19ème place. Les sanctions d'Alonso
et Vandoorne vont aussi lui faire gagner deux places. Il a eu un
mauvais tour de lancement pour sa dernière tentative, ce qui ne lui
a pas permis de bien chauffer les pneus, et il a payé son manque de
roulage vendredi. Il pense que Haas aurait dû battre Sauber.
« Nous vivons un week-end difficile, » reconnaît le
Franco-Suisse. « Nous n'avons pas du tout roulé hier, donc
évidemment nous avons perdu en performance. J'ai eu un très mauvais
tour de lancement à la fin, avec beaucoup de trafic, donc je
pouvais faire mieux de quelques dixièmes, mais rien qui aurait pu
nous mettre à notre vraie place. »
« Il n'y a pas d'excuse. Nous avons un moteur Ferrari 2017,
qui est plus puissant que celui de Sauber. Nous devons travailler,
nous devons trouver comment rendre la voiture plus rapide sur les
circuits où il faut plus d'appuis. »
« Ce sera 71 tours avec une voiture difficile à piloter
demain. Tout est possible. Je ne veux pas être super positif en
disant que tout sera génial, mais on ne sait jamais en course.
C'est un circuit difficile et le refroidissement est un problème
pour tout le monde. Les freins vont souffrir. A Singapour, nous
n'étions pas censés marquer des points, et nous l'avons fit. Il y a
toujours de l'espoir, mais ce sera vraiment dur. »


