F1 - Fillon fait le point sur le GP de France

Le retour du Grand Prix de France n'est pas encore confirmé mais un projet de contrat est à l'étude. François Fillon veut un Grand Prix « vertueux ».
François Fillon est en visite sur le circuit Paul Ricard ce
vendredi. Le Premier Ministre n'est pas encore en mesure d'annoncer
le retour du Grand Prix de France sur ce circuit, mais il a
confirmé que les négociations sont très avancées.
« Bernie Ecclestone (le gestionnaire commercial de la F1,
NDLR) vient de nous faire parvenir un projet de contrat, qui est un
premier aboutissement des négociations engagées depuis plusieurs
mois déjà, » a déclaré François Fillon à Nice Matin.
« Nous disposons donc maintenant d'une base concrète de
discussions. La France met tous les atouts de son côté et avance à
la fois dans son organisation et dans les négociations avec les
autorités de la Formule 1. »
L'Etat ne contribuera pas financièrement
Le projet de course assure des retombées économiques pour le
région. L'Etat ne sera pas un investisseur mais il sera caution
dans le Groupement d'Intérêt Public, chargé de l'organisation.
« Ce projet se doit d’être vertueux, en particulier au regard
de l’exigence absolue de responsabilité dans l’engagement des
deniers publics, » souligne Fillon. « C’est pourquoi nous
avons fait le choix de l’alternance avec un autre Grand Prix, qui
n’est pas encore défini. »
« C’est aussi pourquoi je souhaite que le budget soit
raisonnable, en particulier en ce qui concerne ce que l’on appelle
le prix du plateau. »
L'alternance devrait se faire avec Spa mais les négociations sont
toujours en court.
« La France doit avoir son Grand Prix »
François Fillon est passionné par le sport automobile, en
particulier l'endurance. Il a participé plusieurs fois au Mans
Classic et Peugeot lui avait même permis de prendre le volant de la
908. Au delà de la passion, il estime que la France se doit d'avoir
sa place au calendrier.
« Je souhaite le retour d’un Grand Prix en France, comme
passionné de sports automobiles bien sûr, mais aussi parce qu’un
grand pays de l’industrie automobile comme la France doit avoir son
Grand Prix, » assure le chef du gouvernement. « Les
français sont très attachés à la Formule 1, comme ils le sont au
rallye ou à l’endurance. »
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