F1 - La pénalité de Vettel maintenue

Les commissaires d'Interlagos ont rejeté les nouveaux éléments de Ferrari sur la pénalité de Sebastian Vettel à Mexico. Elle est donc maintenue.
Sebastian Vettel a été pénalisé de 10 secondes à Mexico, pour s'être
décalé au freinage face à Daniel Ricciardo au virage 4 en fin de
course. Ferrari a demandé aux commissaires de revoir cette décision, en assurant avoir de
nouveaux éléments, sans en préciser la nature.
Après avoir examiné ces fameux éléments, les comissaires les ont
rejetés. Ils ne sont donc pas à nouveau penchés sur l'incident de
Mexico, mais Ferrari a la possibilité de faire appel de cette
décision.
Dans le détail, Ferrari mettait en avant deux éléments. Le premier
est le virage coupé par Max Verstappen, qui lui valu cinq secondes
de pénalité ensuite, puisque cela a mis Sebastian Vettel sous la
menace directe de Daniel Ricciardo. Ferrari pense que Charlie
Whiting, le directeur de course, aurait du demander à Max
Verstappen de donner la position à Sebastian Vettel, ce qu'il n'a
pas fait. Le second est un ensemble de données GPS. La FIA estime
que ces éléments n'apportent rien de nouveau.
« La Scuderia Ferrari prétendait dans sa demande écrirte que
de "nouveaux éléments", comme le prévoit l'article 14.1,
existaient, » explique la FIA dans un communiqué. « Dans
sa demande verbale, elle a aussi prétendu qu'il y avait deux
"nouveaux éléments". »
« Dans le détail, la Scuderia prétendait que le directeur de
course, selon l'article 27.4 du Règlement Sportif de la Formule 1,
avait le pouvoir de demander au pilote de la voiture N°33, Max
Verstappen, de rendre l'avantage prétendu qu'il avait eu en
quittant la piste au tour précédent celui de l'incident entre la
voiture N°5 (celle de Sebastian Vettel) et la voiture N°3 (celle de
Daniel Ricciardo). »
« La Scuderia Ferrari prétendait également que les données GPS
qu'elle présentait étaient de "nouveaux éléments". Les commissaires
ont entendu les demandes verbales et les arguments de toutes les
parties. »
Les commissaires rejettent les éléments
Les commissaires ont détaillé pourquoi ces éléments ne sont pas
recevables à leurs yeux. Pour la consigne que Charlie Whiting n'a
pas donnée, rien dans le règlement ne l'obligeait à le faire, alors
que pour les données GPS, elles ne font que confirmer les données
de la télémétrie.
« Concernant la question du directeur de course qui avait le
pouvoir de demander au pilote de la voiture N°33 de rendre le
prétendu avantage, nous nottons d'abord que l'article en question
donne au directeur de course le "pouvoir total" de demander au
pilote de rendre une position, » précise la FIA. « Il
n'évoque pas d'obligation de le faire. Le fait que le directeur de
course n'ait pas utilisé son pouvoir n'a pas de lien avec la
décision prise (sur la pénalité de Vettel). »
« Concernant les données GPS, nous notons que ces données sont
à la disposition des équipes durant la course. Elles sont aussi
disponibles pour les commissaires, et elles leur sont transmises,
dans la salle des comissaires en course. »
« Quand il lui a été demandé si les données GPS contredisaient
d'une faon ou d'une autre la télémétrie et les autres preuves qui
poussaient les commissaires à conclure que la voiture N°5 avait
tourné au moment du freinage au virage 4, M. Clear (responsable des
opérations en piste de Ferrari) a concédé que non. »
Pour les commissaires, les deux éléments ne sont pas
recevables : « L'article 14.2 du Code Sportif
International donne aux commissaires le total pouvoir de déterminer
si de nouveaux éléments existent, » précise-t-il. « Après
avoir reçu toutes les demandes écrites et verbales et après les
avoir étudiées avec attention, les commissaires décident qu'il n'y
a pas de nouvel élément. »
Ferrari n'a pas encore précisé si elle fera appel de cette
décision.


